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mardi 27 janvier 2015

Commémoration d'Auschwitz : devoir de mémoire et devoir d'intelligence

Auschwitz : commémoration et devoir d'intelligence

Triste anniversaire que celui du 70ième de la "libération" du Camp d'Auschwitz.
Beaucoup de commémorations officielles, où tout le monde (ou presque) s'accorde à dire "Plus jamais cela".
Utile et indispensable rappel au devoir de mémoire, alors que les derniers témoins directs se font de plus en plus rares.
Mais 70 ans après, qu'avons-nous retenu du drame ?
Les images en sont projetées sur les écrans de télé, suscitant l'indignation devant pareil crime.
D'autres au contraire, sont fascinés et seraient assez tentés de renouveler l'expérience — du côté des bourreaux, bien sûr.
C'est pourquoi la commémoration doit nécessairement s'accompagner d'un devoir d'explication.

Avons-nous compris ce qu'est le nazisme ?
Savons-nous exactement pourquoi le judaïsme était visé ?
Avons-nous compris le sens de la Shoa ?

Plus que jamais, le devoir de mémoire doit s'accompagner d'un devoir d'intelligence pour saisir l'enjeu de la Shoa. Projet démoniaque d'extermination du judaïsme en ce qu'il est le peuple récipiendaire de l'alphabet révélé au Buisson Ardent. Exterminer un à un chaque porteur de cette connaissance, c'est anéantir le projet de la Création.
C'était cela, l'ambition de la "volonté de Pouvoir" face au Verbe.
Sommes-nous capable de concevoir l'enjeu dans sa dimension métaphysique ou en restons-nous à la platitude des explications "techniques" ?

Les Nazis ont ils réellement perdu la bataille ?

La question reste toujours posée, car l'antisémitisme n'a pas dit son dernier mot.
Le projet d'exterminer Israël est toujours d'actualité… si j'en crois les prétentions de certaines personnalités du Moyen-Orient.
Qu'est ce qui motive leur haine ?

Voici un livre essentiel qui explique le projet satanique des Nazis.
Et la réplique qu'il convient de lui infliger. Y compris aux néo-nazis qui semblent, de nos jours, retrouver certaines ardeurs.

Un extrait du livre :


Les forces sataniques haïssent la Création et voudraient la détruire. Pour opérer cet anéantissement, n’est-il que d’éradiquer le peuple d’Israël, porteur d’énergie ? Le démon le sait bien : il sait où se trouve l’issue fécondante. Aussi est-il résolu à détruire le Juif, c’est à dire ruiner la possibilité de la survie humaine et attenter par là à l’ordre de la vie. Hitler n’a pas réussi, mais ne reste-t-il pas des graines de génocidaires pouvant suppléer à l’échec — momentané ? — du nazisme ?
Les nazis agissaient du point de vue de l’efficacité satanique. Il reste de leur meurtre une effroyable béance dans la conscience du monde : les juifs morts en déportation et leur descendance annihilée ne pourront pas soutenir la cause de l’Alliance. La blessure infligée au judaïsme devient dès lors celle de l’humanité entière, amputée d’un secteur de son cerveau, sans doute le plus sensible. La victoire de Satan est là, dans l’ablation d’une large surface de vitalité juive alors que nous vivons une époque où justement nous aurions besoin que le peuple hébraïque innerve au maximum la liaison ontologique le connectant avec le projet de l’Eternel.
À l’instant où il s’agit de renouveler la mission abrahamique, c’est à dire de vitaliser la Corde métaphysique par laquelle la Parole inocule de son énergie le territoire spécifique de la réception, il manquera toujours dans la conscience mondiale ces millions de cellules individuelles détruites par le Négateur. Parviendrons-nous à recoudre cette blessure ? À consoler, par un acte supérieur de la conscience, l’effroi que la Shoa aura laissé en héritage ? Comment compenser la béance occasionnée dont les conséquences séviront sur la mémoire trangénérationnelle de l'espèce humaine : comment rompre avec le crime et l'empêcher de se répéter indéfiniment ?

Il est temps aussi de comprendre que le génocide hitlérien n'était pas une invention particulière. C'était la répétition de la tentative pharaonique bien connue dans Exode. Eliminer le peuple du Verbe afin d'imposer un projet d'éradication de la civilisation même. Nier le verbe, nier la Création, installer le régime du matérialisme pur où la pensée libre serait remplacée par l'esclavage et la servilité au service des Maîtres de la barbarie.

Et que penser de l'épisode de la Reine Esther qui, en son temps, il y a 2600 ans, conjura le génocide organisé par Assuérus le roi d'Assyrie et son ministre Hamman ? Etrange coïncidence que le mentor d'Hitler, son éditeur et sans doute co-auteur de Mein Kampf s'appelait précisément Aman. Analogie certifiant le lien transgénérationnel de la pulsion génocidaire ? (Lire à ce sujet : Le Code d'Esther, de Bernard Benyiamin, édition First). Les Nazis n'auront rien inventé : ce qui hante la pensée de l'antisémitisme, c'est la haine de l'esprit.

Tout cela pourrait-il recommencer ?
Oui. Et très facilement. Car il ne suffit pas d'affirmer, la main sur le cœur, que la République se porte garante de la sécurité des confessions. La même République, aujourd'hui magnifiquement solidaire des victimes, est soumise aux fluctuations de l'opinion, et nous savons bien qu'elle change 60 fois par minute. Qu'elle est capable du meilleur comme du pire et que le pire vient aisément lécher les appétences politiques. L'indignation d'aujourd'hui ne garantit en rien le sentiment de demain.

Dès lors, il faut compter sur un acte de conscience supérieur, afin de produire l'antidote du crime. Le dénoncer, ce n'est pas suffisant. Car dénoncer l'horreur… c'est encore la montrer, sans y apporter de remède.

Le remède ? Ce serait d'accompagner les témoignages, les documentaires d'un discours où l'esprit ait sa place. Où le véritable enjeu soit explicité : la haine viscérale hitlérienne, d'essence métaphysique désirant anéantir le projet du Créateur pour lui substituer la tyrannie du "Pouvoir".
Il faut avoir le courage de regarder du côté de la métaphysique pour comprendre l'ambition des nazis : projet satanique dont les historiens décrivent les processus, mais n'en détectent pas l'identité. Face au satanisme (oui, le mot doit être prononcé parce qu'il existe), la seule solution c'est de réaliser une puissante avancée spirituelle, où l'humanité renoue avec l'esprit.
On me dira que je vais chercher des explications dans la métaphysique et que ce n'est pas très rationnel. Je réponds que c'est avec beaucoup de rationalité et de méthode que les nazis ont exterminé leurs victimes et que la méthode rationnelle qui croit détenir une explication de la Shoa ne fait que raconter l'écume des événements mais n'en donne pas la cause ontologique profonde.

Renouer avec l'Esprit : je ne dis pas avec la Religion qui n'est qu'une forme interprétative. Je dis : avec l'Esprit et ses Lois. Sinon, au nom d'intérêts matérialistes et du goût du pouvoir, les horreurs les plus abjectes pourraient toujours trouver une justification.
La tentation génocidaire est toujours présente et l'antisémitisme continue de sévir — parfois sous des formes intellectuelles très subtiles.

Le retour aux lois de l'Esprit me paraît être la seule garantie possible.
Mais je n'ai entendu personne en parler à la télé, parce que le mot "Esprit" fait peur.

J'en parle dans mon livre : Esther, la Délivrance d'Israël

Pour que ces horreurs ne recommencent jamais : comprendre le sens de la Shoa.

Livres conseillés, de Dominique Aubier :
 




vendredi 9 janvier 2015

"Je suis Charlie", en hébreu, c'est l'anagramme de "Je suis Israël"

Je suis "Charlie"
Je suis "Israël"…
Quel est le sens de ces événements ?

Le carnage a été horrible. Mais avons-nous compris le sens des événements ?
Pour comprendre un événement, il ne suffit pas de lire la superficialité des faits bruts. Il faut sonder la réalité en observant tout ce qui l'entoure : y compris (et surtout) les mots.

Le mot d’ordre, depuis la tuerie de Charlie Hebdo, c’est « Je Suis Charlie. »
Et voilà que notre collaboratrice Charlotte me signale qu'en hébreu, Je Suis Charlie s’écrit :
אני שארלי
 Avec les lettres identiques, dans un autre ordre (exercice classique de la kabbale hébraïque nommé Kéri-kétib), on obtient Je Suis Israël :
אני ישראל
Ceux qui attaquent Charlie sont donc les mêmes que ceux qui attaquent Israël ?
Les mots disent toujours très bien ce qu'ils veulent dire, sans que l'on s'en aperçoive.

Et dans ce cas, qui est "Israel" ?
C'est le nom du pays, bien sûr, mais c'est avant tout un concept métaphysique : c'est le nom donné à Jacob après sa lutte contre l'ange au gué de Yabok. Israël signifie "lutter pour l'esprit". Et cela, qui peut s'en prévaloir de nos jours ? Les chefs d'Etat ? Quel politique parmi ceux qui ont défilé le 11 janvier peut prétendre "lutter pour l'esprit" ?

Israel s'écrit :
ישראל

Youd : l'énergie
Schin : les trois niveaux d'organisation
Resch : la structure 
Aleph : le système 
Lamed : l'enseignement 

Cette lecture du nom Israël est tirée du livre Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque, par Dominique AUBIER, éd. MLL.
En voici le sens exact, lettre par lettre, mis en relation avec la structure corticale. L'énergie circule sur les niveaux d'organisation (du sens littéral au sens symbolique jusqu'à l'élucidation du sens) dans une structure cérébrale Resch (Rosch désigne le Cerveau) où le Système (le verbe) est enseigné.
Tuer Israël c'est tuer le Cerveau du monde.
C'est tuer le Verbe, la Parole. Pour faire de nous une humanité barbare, régressive vers les états de sauvagerie.

Mais l'humanité entière se révolte et affirme clairement : "Je suis Charlie", autrement dit… "Je suis Israël"… C'est à dire que l'humanité déclare ce qu'elle désire : "lutter pour l'esprit".
Mais comment. Avec quelle méthode ? La religion ? Il semblerait bien que le temps de la religiosité soit dépassé, les religions n'étant que des codifications de rituels symboliques qui ne s'expliquent jamais sur eux-même. Il est donc temps de prévoir la civilisation post-religieuse où les différences s'effacent au profit d'une conception universalisante renouant avec le Verbe d'origine. Et non sur ses interprétations localisées.

Etre "Israël", c'est une responsabilité qui désormais nous concerne tous. C'est un engagement qui est sans cesse à renouveler, car la bataille n'est jamais gagnée définitivement. Etre Israel, c'est se lier au Verbe initial, et l'accompagner dans les étapes historiques de son dévoilement. Etre Israël, ce n'est pas se bloquer dans des conceptions du passé. C'est s'adapter, c'est accepter les mises à jours et les actualisations. Chose faite dans les ouvrages et dans les films très remarquables de Dominique Aubier qui invitent le judaïsme à considérer l'étape suivante, celle du messianisme.

Certaines personnes ont observé avec justesse "qu'en hébreu, le caractère  ש  comporte un point qui figure même dans de l'hébreu non vocalisé :
- si le point est sur la branche de droite, il s'agit de la lettre "schin" : c'est le cas du prénom Charles;
- si le point est sur la branche de gauche, il s'agit de la lettre "Sin" : c'est le cas du nom Israël."
Observation pertinente à ceci près qu'il n'existe qu'une seule lettre Schin, polarisée à droite ou à gauche selon le cas. Ce ne sont pas deux lettres distinctes. Ici, il y a inversion du Schin droitier de Charlie qui devient gaucher pour écrire Israël. C'est un transfert avec inversion. Un pur exercice de "Kéri-kétib"  donnant tout son sens au travail qu'il reste à fournir… Evoluer, transmuer, nous mettre à la hauteur intellectuelle pour comprendre ce que l'esprit attend de nous.
Explication dans l'article ci-dessous.
-------------------

Nous sommes tous "Charlie"
Nous sommes tous "Israël"

(Mais qui en assumera la responsabilité ?) 

Autre article : le sens du BREXIT. BERECHITen hébreu, le premier mot de la Torah.

Par Dominique Blumenstihl-Roth
Auteur de :
Esther, la Délivrance d'Israël
Fatimah, la délivrance de l'Islam


Nous sommes tous effarés suite aux attaques terroristes perpétrées contre le journal satirique Charlie-Hebdo. Nous sommes tous mobilisés pour affirmer notre liberté d'expression à laquelle nous tenons individuellement et collectivement. Mais dans cette affaire de Charlie-Hebdo, tout peut-il être dit ?
Grande manifestation nationale, internationale même si l'on en croit l'extraordinaire mobilisation de solidarité partout à travers le monde autour du slogan inspiré, proposé par un internaute : "Nous sommes tous Charlie". — Qui peut croire que des millions de personnes aient porté l'affichette pour affirmer leur attachement à cet hebdomadaire dont il faut avouer qu'il est porté sur la trivialité et la scatologie ? La liberté d'expression, nous y tenons tous, mais nous ne sommes pas tenu d'approuver la gauloiserie du journal quand elle se voudrait représentative de la pensée française. Ce mot "Charlie", devenu symbole, représente donc bien autre chose que ce journal qui se réclame d'ailleurs lui-même comme "bête et méchant". Si "Charlie" est un symbole, alors de quoi est-il le symbole ? A quelle signifié renvoie-t-il ?
Question : d'où viennent nos idées, qu'est-ce qui nous traverse quand une idée émerge sur l'écran de notre esprit ? Qui est l'inspirateur de ce curieux slogan par lequel nous nous identifions à "Charlie"? Et qui est ce "Charlie" ?

Un sondage de type kabbalistique permet de dénouer l'énigme : le kabbaliste en toute situation recherche le sens des événements en pénétrant le secret des mots surnageant à la surface des faits. Car pour lui, et c'est l'essence même de la tradition hébraïque, le dévoilement de toute chose se réalise au travers des Paroles et des Lettres. "Etant donné que les lettres sont composées de matière et de forme, que les mots sont composés de lettres et que les choses sont composées de mots, il est nécessaire que les lettres nous renseignent sur le réel tout entier" écrit le grand kabbaliste Abraham Abulafia, dans l’Epître des Sept Voies, (éditions de l’Eclat, p. 82).

En effet, les lettres hébraïques, selon la tradition kabbalistique, sont les agents instructeurs de toute réalité. Les lettres de l’alphabet hébreu sont, dans la tradition, les motifs d’expression de la réalité. Vocation de cet alphabet que dire les choses cachées, autrement dit : d'être révélateur. L’alphabet hébreu est ainsi, pour le kabbaliste, la clé de la Création, pour lui, toute l’affaire de la Révélation concerne l’intelligence que l’humanité doit en avoir. En toute circonstance, le kabbaliste cherche à savoir ce que l’hébreu en dit pour comprendre le comportement indiqué. Il ne craint pas de s’enfoncer dans la substance concrète de la réalité.
Pour lui, "la vie est sans doute un magma de détails enchevêtrés, mais dans son esprit, le système de vérité dont il a la clé par l'Alphabet hébraïque, a été donné tout exprès pour en faire la catalyse et quand on verse une goutte de son essence dans l’opacité d’un mélange quelconque, la cristallisation s’ensuit et le sens se fait lire", précise Dominique Aubier dans son livre La 23ième Lettre de l'Alphabet hébreu, éd. MLL, p. 174. "L’être de connaissance, en toute circonstance, va droit à l’hébreu, car pour lui, que vous le preniez avec plaisir ou rage, c’est pareil. L’hébreu est dans nos têtes, avec son alphabet bien enfoncé dans le cerveau caché."

Alors voyons de près le mystérieux slogan qui veut que nous soyons tous "Charlie".
Ayons recours à l'hébreu. Démarche légitime puisque le code alphabétique de l’hébreu est considéré comme étant le don divin dans le judaïsme traditionnel. Donc référence solide pour juger les événements. "J’ai toujours recours au sens audible en hébreu qui traverse n’importe quel nom propre au cœur des faits qui demandent analyse, écrit la kabbaliste, que ce soit dans un événement personnel ou une affaire de portée générale. Cette technique de sondage repose sur le fait que le sens, en toutes choses, vienne de l’alphabet hébreu logé en Beth, au sein de n’importe quelle unité… Chaque fois que je procède à ce type de lecture, j’applique la règle selon laquelle le sens vient de l’hébreu, donné d’une manière décisive par le principe de création." (cf. La 23 ième lettre de l'Alphabet hébreu, p. 174).

Or le mot d'ordre de rassemblement national, souhaité par le Président de la République, invitant tous les Français à manifester leur union et solidarité se fait autour du slogan "Je suis Charlie". Ce qui s'écrit en hébreu :

אני שארלי

Si les lettres hébraïques sont réellement l'écho graphique du sens, si les lettres sont vraiment parlantes, alors il convient de miser sur ce qu'elles vont révéler : avec les lettres identiques, dans un autre ordre (exercice classique de la kabbale hébraïque nommé Kéri-kétib), on obtient : Je Suis Israël.

אני ישראל

Ceux qui attaquent "Charlie" sont donc les mêmes que ceux qui attaquent Israël.
Mais alors qui est "Israel" ?
Le nom d'une nation, bien sûr. Mais avant tout, l'expression d'une mission : le mot Israël invite à lutter pour l'esprit, conformément au sens même du mot. Qui parmi nous peut sérieusement se prévaloir d'être "Israël" ? Qui parmi nous lutte réellement pour l'esprit ? Où sont-ils, les politiques ayant un projet civilisateur et culturel où la relation à l'esprit s'affirme ?

Israël : le mot est avant tout un concept métaphysique  qui devient lisible au cœur des lettres : le nom Israël a été donné à Jacob après sa lutte contre l'ange au gué de Yabok. Il s'écrit :

ישראל

Youd : l'énergie
Schin : les trois niveaux d'organisation
Resch : la structure cérébrale car Rosch c'est le cerveau
Aleph : le système du Verbe
Lamed : l'enseignement

Le nom signifie, lettre par lettre : l’énergie initiale, Youd, l'énergie cosmique a animé un Schin. La lettre Schin, dans le nom d'Israël, est pointée sur sa dernière branche. Preuve que le système de vérité a été inventorié sur tous ses archétypes, et cela par appui sur la structure absolue, représentée par la lettre Reisch. À partir de là, le système Aleph peut être enseigné comme le veut et l'exige la lettre Lamed.
(Lecture du nom Israël réalisée par la kabbaliste Dominique Aubier)
Et je précise que toute reprise de ces éléments devra mentionner le nom de son auteur.

Or aujourd'hui en France, et dans le monde, tout le monde affirme être "Charlie" donc "Israël". Cela signifie-t-il que la France fait "alliance" et se donne une identité liée à celle d'Israël ? Cette lecture est-elle délirante ? Bien au contraire. La psychanalyse moderne, tout entière est axée sur l'étude du langage et des mots. La psychanalyse de Freud, Jung, Lacan et les recherches de Grégory Batteson n'auraient pas désapprouvé l'idée qu'un mot recèle plus que ce qu'il présente en apparence et que c'est au revers de l'apparent qu'apparaît le sens caché qu'il convient de révéler.
Une personne bien intentionnée m'a demandé : mais que vient chercher Israël dans cette affaire ? De quel droit y mêlez-vous Israël ? A quoi j'ai répondu que ce sont les terroristes eux-même qui ont visé Israël, en choisissant, à la veille du Sabbat, de perpétrer le crime au cœur du magasin "hyper-cacher" de la porte de Vincennes. Que faut-il de plus pour accepter qu'Israël soit concerné ? Et cette fois non pas de manière cachée. Aussi la réponse donnée à ces exactions par le peuple français concerne-t-elle bien Israël. Jusque dans le mot "Charlie". Israël est très clairement le guide subliminal dissimulé à l'intérieur du mot "Charlie" et se fait prononcer sous le masque. "Charlie" est le masque et sous le masque se cache la vraie identité dévoilée en hébreu.
Thèse "complotiste" ? Pas du tout. Il s'agit là d'une lecture précise des événements édifiée sur les critères de l'herméneutique hébraïque, validée par la Tradition des grands kabbalistes avec l'actualisation nécessaire que mon Maître m'a enseignée.

Un esprit voltairien de mes amis chagriné s'est insurgé contre cette lecture hébraïsante des événements. J'ignore si c'est la référence hébraïque qui l'a gêné ou le recours à une autre méthode que celle du rationalisme linéaire dont il a l'habitude tirant ses explications des relations de causes à effets. Je lui ai fait observer que la raison se doit de tout observer et de considérer avec objectivité tous les détails entourant un événement. Ils participent tous à sa sémantique : la grande manifestation organisée à Paris où des millions de personnes s'identifiaient à Charlie a transité précisément par l'Avenue Voltaire. Preuve en est que l'esprit voltairien acide et critique passant pour raisonnable est lui aussi de la partie, prié de prendre note de l'événement. La raison devant s'informer de toute la réalité, qu'elle soit agréable ou non au mode de raisonnement déployé : il convient de tout voir, y compris ce qui pourrait déplaire.
Un autre ami, hébraïsant subtil et non moins voltairien a observé avec pertinence que la lettre hébraïque Schin commune aux deux noms Charlie et Israël comporte dans le mot Israël un point qui figure même dans l'hébreu non vocalisé : "si le point est sur la branche de droite, il s'agit de la lettre "Schin" : c'est le cas de Charlie. Si le point est sur la branche de gauche, il s'agit de la lettre "Sin" : c'est le cas du nom Israël". Détail qui a son importance et qu'il serait dommage de ne pas étudier. En réalité, si je me réfère à l'enseignement de mon Maître, lui ai-je répondu, dans les deux cas il s'agit d'un Schin, mais il est droitier ou gaucher selon la polarisation en cours. Il n'existe qu'une seule lettre Schin, mais avec deux modalités différentes. Selon que l'énergie est sur la branche de gauche il signifie que l'énergie a accompli son parcours. C'est le cas d'Israël. Et dans le cas de Charlie, le point se trouve à droite : l'énergie doit encore franchir les étapes symbolisées pas les branches de la lettre. Il reste donc encore du travail à faire pour acquérir le grade revendiqué. Ne s'affiche pas Israël qui veut. Comme il y a passage d'une langue dans l'autre, il y a inversion de la lettre et le point change de place. Charlie "devient" Israël par réverbération au miroir d'une langue vers l'autre.

La France a donc un lien puissant avec Israël : celui d'intégrer la leçon spirituelle, d'en assumer l' explication et l'universalisation. Quel est l'initié qui s'en charge ? Suffit-il d'afficher le petit panonceau pour être vraiment "Israël" ? Encore faut-il en assumer la connaissance, et prendre à bras le corps la responsabilité que cela suppose.

On remarquera — mais cette fois en prise directe — que l'un des dessinateurs rescapé de la tuerie s'appelle Luz. Lumière ? La lumière serait-elle sauvée ? Oui, à condition que le sens de l'événement soit élucidé. D'où cet article. Luz est également le nom antique de Jérusalem, dans la Torah, l'endroit où Abraham reposa sa tête avant de percevoir l'influx cosmique. Bien d'autres détails mériteraient d'être scrutés et passé au filtre de la lecture initiatique.

Exercice linguistique facétieux ou indélicat dans des circonstances douloureuses ? Non : exercice de lucidité. Parfaitement apprécié des soufis : à la perception de chaque événement visible (zahir) correspond une réalité cachée spirituelle et secrète (bâtin)… Qu'en est-il de celui qui s'attache au zahir sans connaître le bâtin ? — C'est la pire des situations, répond le soufi Ibn Arabî, pour celui-là, la Parole est perdue.
Que la lecture initiatique est donc, selon la tradition hébraïque et musulmane, nécessaire. La psychanalyse occidentale ne déroge pas à la règle selon laquelle il faut chercher le sens dans l'événement. L'événement visible ? C'est que la France entière, l'Occident et même de nombreux musulmans se mobilisent pour Charlie donc pour Israël, sans le savoir. Est-ce un trait d'humour de l'Eternel ? Car l'Eternel, comme l'indique le nom d'Isaac, (il rira en hébreu) est rire. Rire conjugué au futur ! Et il joue un sacré tour aux terroristes en obtenant une mobilisation mondiale en faveur de "Charlie" qui n'est donc autre… qu'Israël ! Oui nous sommes tous Israël et que l'Occident se raccorde à cette identité est un événement civilisateur extraordinaire, marquant l'ouverture d'un nouveau cycle : après la Révélation en solidarité totale avec l'Alliance, s'ouvre le cycle de l'Explication, de la mise au clair, de l'exégèse. Mission française que d'expliquer les secrets de l'esprit ? Cette explication pourrait bien être une étape du messianisme.

Epilogue : le numéro exceptionnel de Charlie Hebdo, publié le 14 janvier 2015, tiré à sept millions d'exemplaires et traduit en anglais et espagnol, présente en couverture une caricature réalisée par Luz où Prophète de l'Islam, la larme à l'œil, porte l'affichette "Je suis Charlie". Si nous appliquons à cette image la révélation dégagée par l'alphabet hébreu, alors Mahommed certifierait son union avec le judaïsme. "Je suis Israël", dit-il, lui aussi solidaire de l'Alliance avec l'Eternel qui écrit tout en haut sur fond vert de la page : "Tout est pardonné". A quoi j'ajouterais : il faut désormais lire, expliquer, comprendre… dépasser les symbolismes, dépasser la caricature et entrer de plein pied dans la connaissance expliquée. C'est cela, le nouveau cycle civilisateur.


Dominique Blumenstihl-Roth
Auteur de :
Esther, la Délivrance d'Israël
Fatimah, la Délivrance de l'Islam

— Pour la connaissance clairement expliquée et la mise au clair de l'Alphabet hébraïque.

— Comment concilier la diversité des croyances ? En identifiant le motif d'universalité. C'est chose faite dans ces deux livres :
— Le Secret des Secrets
— La Face cachée du Cerveau

A voir aussi, la série de films DVD où sont expliqués les procédés intellectuels déployés par la pensée initiatique et notamment dans la tradition hébraïque. 

LA MISSION DE LA FRANCE ET DE LA FRANCOPHONIE
Tous les livres et films de Dominique Aubier

Comment lutter contre l'intégrisme ? Comment vaincre le terrorisme ?

En réponse à la barbarie et à l'ignorance meurtrière, il ne suffit pas de manifester, de s'indigner. Il faut intégrer les mises au point les plus pertinentes touchant aux religions du monde.

Alors voici un livre essentiel pour comprendre le sens des rituels et l'identité du motif universel qui est à la base de toutes les traditions.
La seule manière de concilier les religions du monde : identifier ce qui les unit.

Une performance réussie dans ce livre éblouissant.



 Le Secret des secrets

Par Dominique AUBIER
Editions M.L.L. 298 pages. 43 euros TTC
Expédition incluse pour toute destination.

Le livre a été traduit en Allemand, et paraîtra sous le titre
Das Geheimnis der Geheimnisse.










  
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'Islam, ses problèmes et contradictions : l'Islam peut-il se libérer — se délivrer — de ses entraves littéralistes ? Peut-il se dégager de l'intégrisme ? Qu'est ce que l'intégrisme ? L'islam peut-il réaliser son "Tawil", l'explication de ses symboles ? Comment retirer l'énergie aux fondamentalistes ? Comment concevoir une conciliation universalisante et respectueuse de toutes les croyances ? Comment réaliser une sortie "par le haut" en rompant avec la violence ?

La délivrance de l'Islam hors de ses propres impasses n'est possible que par une exégèse de son texte de référence vers plus de lumière

Fatimah, la Délivrance de l'Islam
éd. Peleman







lundi 5 janvier 2015

Para los amigos de Don Quijote y los sefardies del mundo

Keridos amigos,

La Kabalista Dominique Aubier fallecio en la edad de 93 años en su casa de Normandia, Francia.
Ella seguirá siendo un ejemplo de total entrega a la cultura universal con su incomparable libro : Don Quijote, Profeta y cabalista.

Dominique Aubier nacio en el Sul de Francia, al 7 de mayo de 1922 en la Provence. Es la hija de una familia muy probre. Hice sus estudios en Nizza cuando comenzó la guerra mundial de 1939. Se unió a los grupos de resistencia y se fue en las montañas alrededor de Grenoble donde luchó en la primera línea contra los Nazis con el grupo de su marido que fue medico. Es una personalidad muy respetada por la Communidad de los Sefardi.
Es la autora de 40 libros y 23 peliculas donde se trata siempre de libertad, de respecto al ser humano. Mientros ellos, 6 novelas, una tradduccion de Lope de Vega, y un estudio insuperable del alfabeto hebreo y de las Sefirot.

Su libro sobre Don Quijote ha provocado un "seismo" en el mundo literario, porque es la prueba que se trata de una obra criptada en hebreo.
 

La eskritora Dominique AUBIER está al principio de una decizión importante y política que konsierne a España e Israel.
 En 1966, mientras que trabajaba en su libro, descubrió que el dekreto de Alhambra (1492) sovre la expulsión de los Judíos siempre estaba vigente. Oficialmente no había sido revocado. Habló de eso a su amigo ministro Don Fraga Iribarne, ministro del turismo y embajador en Inglantera. (Ha sido Presidente de la Galicia hasta 2007 y senador de España hasta 2010).
Este ministro ofreció el libro Don Quijote Prophète d' Israel (titulo francès de Don Quijote profeta y cabalista) a Franco y le contó el problema de 1492. Despues de una « discusion bastante caliente » como decia la Señora,  el dictador hizo lo necesario en seguida para revocar el decreto. Esto ha sido hecho sin mediatización.
30 años más tarde, el gobierno español repitió el sujeto para hacer una gran operación popular, pero en realidad, el decreto fue ya revocado, y esto gracias a la intervención personal de Dominique Aubier y su amigo. Y eso por la gracia del Quijote !

Oferta especial para los amigos de Don Quijote sefardíes: El editor concede un descuento especial para los amigos sefardíes y propone el libro Don Quijote, Profeta y Cabalista y la película El Secreto de Don Quijote al precio de 43 euros los dos juntos (libro + película DVD juntos, gastos de envío incluidos). Contacto para gozar del descuento : MLL@DBMAIL.COM

EL SECRETO DE DON QUIJOTE

 Pelicula en kasteyano kon subtitulo ingles.

El sekreto kabalistiko ke eskonde la novela Cervantina,
 Primer premio en la kategoria de mejor dokumental
 en el festival de sinema Las Duñas en Fuerteventura,
Islas Canarias, Espania. 
El filmo esta inspirado por el livro
 : Don Quijote, Profeta y cabalista
43 euros los dos juntos (libro + película DVD, gastos de envío incluido).

 
In 1605, the first part of Don Quixote— the most famous book in Spanish literature, and the most translated and read in the world together with the Bible—was published. Cervantes himself declared he did not write it but read a translation by Arabic historian Cid Hamete Benengeli. This might be the secret of its success, since Don Quixote might be a manuscript that was mysteriously discovered in Toledo, written in Arabic and maybe in... „another language“ which is obviously… Hebrew! Researcher Dominique Aubier, who has been studying Don Quixote for fifty years, deciphers the secret code which had been hidden for 400 years.