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lundi 21 septembre 2015

La fête du sacrifice d’Abraham dans l'Islam. Aïd el Kebir. Ismael ou Isaac ?

La fête du sacrifice d’Abraham dans l'Islam: Ismael ou Isaac ?

(Extrait du livre : Fatima, la Délivrance de l'Islam)


1. Ismaël ou Isaac ?
Le jour de l’Aïd al Ada, plus connu sous l'appellation Aïd el Khébir, des millions de musulmans tuent un mouton, en mémoire du geste d’Abraham à qui Dieu demanda se sacrifier son fils. Au dernier moment, comme chacun le sait, un animal prit sa place et le fils fut épargné. Cette fête religieuse, occasion de grandes réjouissances, permet souvent aux familles musulmanes de consolider les liens. Une fête sacrée, donc, que celle du sacrifice !
Une question cependant se pose : Abraham, obéissant à Dieu, était prêt à sacrifier son fils. Or Abraham avait deux fils : Ismaël, l'aîné dont la mère, Agar, était la servante de Sarah. Et Isaac, le second, né de Sarah. Les musulmans sont formels : Ismaël fut conduit par son père sur le lieu de l'immolation et c'est en souvenir du sacrifice d'Ismaël que la grande fête doit se célébrer. Les avis divergent et la Torah n'est pas exactement de cet avis, mentionnant qu'au Mont Moriah, ce fut Isaac qui fut ligoté puis libéré in extremis.
 
Qu'en dit le Coran ?

Nous avons consulté à ce sujet le livre Votre Chemin à l’Islam, ouvrage savant édité par l’Union des Organisations islamiques de France, guide destiné à l’usage des croyants, qui indique en son chapitre 18 :
"La fête du sacrifice (le grand Aîd) a lieu le dixième jour de Dol-Hadja (le dernier mois de l’année islamique)… Après l’immolation, ils se rendent à la Mecque pour faire Tawaf sept fois autour de la Kaâba (Tourner autour de la Kaaba 7 fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.) A cette occasion, les musulmans, partout dans le monde, immolent leurs sacrifices — chameaux, vaches ou moutons — après la prière de l’Aïd. Ces sacrifices nous sont prescrits pour commémorer le grand sacrifice du prophète Ibrahim (paix sur lui) quand il était en instance d’égorger son fils unique bien aimé, Ismaël, à l’ordre de Dieu qui testait son obéissance et dévouement…"

Or la Torah, bien antérieure au Coran, dit qu’il s’agit d’Isaac. Singulière divergence de point de vue émanant des textes fondateurs qui semblent se contredire l'un l'autre… À moins qu'il ne s'agisse d'une erreur de parallaxe et d'interprétation ?
La Torah parle d'Isaac, très clairement.
Le Coran, quant à lui, ne nomme pas Ismaël. Vous pouvez vérifier dans le Coran. Son nom n'est pas écrit du tout dans la sourate en cause (37).
Peut-on en discuter sans susciter la colère des uns ou des autres ?

(Une précision de langage avant de poursuivre: on dit communément "sacrifice". En réalité, il n'y a pas eu sacrifice humain, puisque Abraham n'égorge personne. On parle, dans la tradition juive, de la "ligature d'Isaac". Et non pas de "sacrifice".) Mais la question reste posée : s'agit-il d'Isaac ou d'Ismaël?
Deux lectures différentes du même ?

2. Le Coran confirme en tous points la Torah
À 18 reprises, le Coran apparaît comme confirmateur des livres antérieurs (Sourate 46, verset 12). Se pourrait-il dès lors que les deux livres saints, Torah et Coran se contredisent sur le point précis relatif au fils sacrifié ? Ce désaccord provient-il d’une divergence qui opposerait les livres de références ou résulte-t-il de malentendus plus politiques que théologiques ? Il n’est d’autre solution que consulter le Coran et de poser objectivement le problème : si ce que dit le Coran contredit la Torah, alors le Coran ne serait pas confirmateur des Livres précédents. Il y aurait au contraire rupture dans la chaîne des messagers. Par contre, si le Coran confirme ce que dit la Torah, alors il y a continuité : dans ce cas, une erreur se serait infiltrée non dans le Texte mais dans les commentaires et dans l’enseignement prodigué par les modernes.

Le Prophète de l’Islam a confirmé, pour la religion dont il est le fondateur, la validité de la Torah. 18 versets explicites soulignent le rapport inaltérable entre Torah et Coran. Serait-il pris en flagrant délit de contradiction si le Coran dont il est le garant s’opposait au texte biblique ? Plusieurs Imams (nous préférons taire leurs noms pour ne pas leur faire honte) ayant repéré ce point délicat de la théologie ont avancé l’idée que les Juifs auraient procédé à une interversion entre Ismaël et Isaac dans Genèse aux versets narrant l'épisode du sacrifice. Ces Imams pensent-ils résoudre la difficulté par cette extravagance ? L’incongruité prêterait à sourire si elle ne trouvait, dans l’esprit des simples, un terreau fertile propice à l’éclosion d’aigreurs envers Israël.
La thèse est facilement réfutable : si la Torah avait été modifiée par les Juifs pour contrarier le Coran, ces altérations auraient été nécessairement apportées au texte biblique après la rédaction du texte coranique dont il s'agissait de contester les propos. Or la Torah n’a pas changé une ligne ni un seul de ses caractères d’écriture depuis des millénaires. Ni avant ni après l’apparition du Coran. Le fait est aisément vérifiable.
Le raisonnement de ces Imams est intéressant : ils portent l’accusation pour justifier une divergence de lecture. Selon eux, il y aurait eu substitution. Mais qui nous dit si la supercherie n'ait pas eu lieu dans l’autre sens ? Qui pourrait nous garantir que le texte coranique tel qu’il est actuellement publié correspond bien à celui des premières époques ? Quel musulman ne serait indigné par une telle allégation ? Le soupçon de triche, de mensonge est insupportable, aussi bien pour le juif que pour le musulman. Et pourtant, puisqu’il y a désaccord entre les deux textes, il y a forcément, dans l’un ou dans l’autre, une faille qui en entache le propos. À moins qu’il ne s’agissent d’errances accusatrices venant compenser une faiblesse intellectuelle devant l’énigme posée ? À notre sens, ni la Torah ni le Coran n’ont jamais subi d’altérations. Mais c’est la lecture des textes et notamment l’interprétation des procureurs qui est erronée. Qui peut imaginer qu’un scribe ait eu l’audace d’attenter à la moindre lettre de la Torah ? Les textes sont intouchables et intouchés dans leur intégrité d’origine. Ce qui est moins rassurant, c’est l’égarement intellectuel procédant d’une divagation et l’incapacité à lire le texte coranique selon les règles de l’herméneutique. Nous tenterons une approche initiatique de la sourate en cause. Précisions, corrections, critiques, appréciations et compléments seront les bienvenus et seront intégrées dans les rééditions de cet ouvrage, leurs auteurs étant dûment cités.

3. Le point de vue scientifique.
Dans un ouvrage faisant date mais qui n’a rien perdu de sa pertinence, Youakim Moubarac, chercheur au CNRS, précise que les premières générations musulmanes ne s’y sont pas trompées et que c’est seulement à partir de Omar b. Abd-el Aziz qu’on en est venu à mettre Ismaël en tête. Il est intéressant de souligner que non seulement le Coran ne fait pas d’Ismaël l’immolé, mais ne rapporte rien qui puisse permettre de le supposer, au point qu’il ne serait plus question du sacrifice quand il commence à être question d’Ismaël… Le chercheur poursuit : "il y a donc deux choses certaines, Abraham a porté à l’immolation son fils Isaac — et le pèlerinage mekkois perpétue son sacrifice". Le scientifique cependant s’interroge : si le Coran laisse supposer que c’est Isaac l’immolé, pourquoi la chose n’est-elle pas spécifiée dans le récit du sacrifice ?
Y. Moubarac pointe le problème. Le chercheur réunit un faisceau d’indices qui permet d’extraire les implications du texte coranique. Mais pour déterminer lequel des deux fils accompagna son père au mont Moriah, il faut déployer une tout autre méthodologie que celle que propose l’étude critique de l’historien des religions. "L’historicité, écrit Louis Massignon dans le liminaire de l’ouvrage cité, n’est pas encore établie par tous les critères requis".

4. Lecture initiatique du Coran
L’idée n’est pas de critiquer le Coran : un texte sacré ne se critique pas mais se commente et s'explique. Pour cela, il s’agit d’entrer dans la structure même du texte et d'en extraire le sens. Nous faisons confiance au texte original, mais pour le lire, il convient de se doter des critères requis, donc d’un appareil intellectuel qui en permette le décodage : ce n'est pas l'acide voltairien qui permettra d'ouvrir le Texte, mais la grille des archétypes telle qu'elle est mise à jour dans La Face cachée du Cerveau, augmentée par le recours au sens des Lettres.

La sourate 37 traite du sacrifice, versets 99 à 101 :
"Et il dit : Moi je pars vers mon Seigneur et Il me guidera.
Seigneur, fais moi don d’une (progéniture) d’entre les vertueux
Nous lui fîmes donc la bonne annonce d’un garçon (Ismaël) longanime…"
Traduction extraite l’édition officielle bilingue du Coran, réalisée en Arabie saoudite. Ici, Ismaël est indiqué entre parenthèses dans le texte français et dans toutes les langues vernaculaires dans lesquelles il est traduit. Mystérieuse introduction dans le verset d’un mot qui ne figure pas dans l’original arabe. Ni le mot progéniture. Le rajout du nom d’Ismaël, dans les traductions officielles, à un endroit du Coran où il n’existe pas, relève, nous dit-on, d’un souci d’expliquer le texte. L’insistance des notes précisant à plusieurs reprises que nous sommes en présence d’Ismaël confirmerait un désir pédagogique. Ces notes surérogatoires, expriment des points de vue respectables, car rédigés par d’éminents spécialistes, mais sont-elles établies selon une démonstration rigoureuse ? Elles apparaissent comme des opinions venant s'inscrire en surimpression entre parenthèses ou italiques dans l’écriture fixée du Coran. Les autorités responsables de ces éditions ont-elles accepté l’intrusion, dans le Coran, de mots qui ne figurent pas dans l’original ? Dans un "souci pédagogique" ?

Nous préférons nous en tenir au plus près du texte de la sourate 37 qui traite du sacrifice. Aux versets 99 à 101, nous sommes en présence d’une ellipse et un sous-entendu : nous ne savons pas quelles sont les personnes en cause. Il ne nous appartient pas d’imposer au Coran un point de vue personnel issu d'une volonté politique.

Verset 102 :
"Puis quand celui-ci fut en âge de l’accompagner, (Abraham) dit : “O mon fils, je me vois en songe en train de t’immoler. Vois donc ce que tu en penses. (Ismaël) dit : O mon cher père, fais ce qui t’est commandé : tu me trouveras, s’il plaît à Allah, du nombre des endurants”.

À cet endroit, comme précédemment, les noms des deux personnages ne figurent pas dans le Coran original. Nous sommes tenus, en conséquence, par souci d’objectivité et les besoins de l’enquête, d’écarter toutes les éditions qui imposent ces parenthèses surajoutées. Ici, nous savons qu’à l’endroit du père, il s’agit d’Abraham : cela se confirme au verset 104. Mais rien ne permet pour l’instant d’identifier Ismaël ou Isaac.

Verset 104 à 107 :
Voilà que Nous l’appelâmes “Abraham !
Tu as confirmé la vision. C’est ainsi que nous récompensons les bienfaisants”.
C’était là certes l’épreuve manifeste.
Et Nous le rançonnâmes d’une immolation généreuse
Et Nous perpétuâmes son renom d’une immolation généreuse :
Le verset 107 est accompagné, dans l’édition officielle du Coran imprimée à Médine, d’une note : ce verset et le verset suivant rapportent qu’Abraham fut autorisé par Allah à racheter la vie de son "fils unique" d’alors, Ismaël, qu’il devait immoler, par le sacrifice d’un animal.
Très souvent, en effet, on entend dire "Abraham conduisit son fils unique au lieu d'immolation". Sous-entendu qu'il s'agit nécessairement d'Ismaël. Cependant, dans le Coran, l'expression "fils unique" n'apparaît pas. Pure invention d'une rhétorique visant à réécrire le texte et de l'orienter selon des intérêts politiques ?
Cette note renforce l’idée qu’il s’agirait d’Ismaël. Cependant, à cet endroit du Coran, rien ne permet d’affirmer qu’il s’agisse d’Ismaël, son nom n’étant pas prononcé dans l’original. Cette note a pourtant l’avantage de guider notre recherche : nous sommes priés de vérifier si l’allégation selon laquelle Ismaël était son "fils unique" d’alors est valable.
Plusieurs indices : quand nous atteignons la Sourate 37, le nom d’Isaac a été déjà prononcé 14 fois dans le Coran, dont 6 fois en compagnie d’Ismaël. (Coran 2-133 ; 2-136 ; 2-140 ; 3-84, 4-163, 14-39). Les deux frères coexistent quand nous parvenons à la sourate 37. Est-il possible qu’à cet endroit, le Coran perde la mémoire de ce qu’il a dit précédemment ? Arrivés à la sourate 37, nous nous apercevons que le Coran a établi qu’Ismaël et Isaac étaient déjà nés tous deux. En conséquence, la note, établie sur des suppositions qui voudraient qu’il n’y eut qu’un seul fils vivant au moment du sacrifice est en contradiction avec la structure du texte coranique pour qui les deux fils étaient vivants à cet instant.

Versets 109 à 113 :
“Paix sur Abraham”.
Ainsi récompensons - Nous les bienfaisants
Car il était de Nos serviteurs croyants
Nous lui fîmes la bonne annonce d’Isaac comme prophète d’entre les gens vertueux
Et Nous le bénîmes ainsi que Isaac
La structure du passage (verset 100 au verset 113) s’établit en 4 niveaux autour du thème de l’identité du fils d’Abraham en cause dans le sacrifice :
Niv 1. un d’entre les vertueux (verset 100) = demande d’Abraham ;
Niv 2. garçon longanime (verset 101) = annonce de la naissance ;
De 102 à 111— récit du sacrifice sur 10 versets
Niv 3. Isaac (verset 112) = annonce d’Isaac comme prophète ;
NIV 4. Isaac (verset 113) = bénédiction d’Isaac ;
Les versets 100 et 101 taisent l’identité du fils (c’est une première instance, construite sur 2 versets).
Les versets 102 à 111 racontent le sacrifice (c’est un cycle de 10 versets).
Les versets 112 et 113 nomment deux fois Isaac : (seconde instance construite sur 2 versets).
En 100-101 apparaît une instance en deux versets. Suivie du récit des événements sur 10 versets, et conclusion  en deux instances avec nomination répétée d’Isaac au rang de prophète et sa bénédiction. C’est bien de l’épreuve du sacrifice — la sienne ou celle de son frère — qu’Isaac tire ses distinctions accordées aux versets 112 et 113.

Si nous admettions, pour satisfaire à l’opinion musulmane commune, qu’il s’agisse d’Ismaël, nous serions autorisés, comme le souligne Yves Moubarac, à nous demander pour quelle raison le Coran ne mentionne son nom en aucun endroit de cette sourate. Absence significative ?
Acceptons cependant cette éventualité : Ismaël serait-il en cause, malgré l'absence nominative ? Si le nom d’Ismaël était sous-entendu, des versets 101 à 111, pour quelle raison la nomination d’Isaac parmi les prophètes interviendrait - elle au verset 112 ? En conséquence du sacrifice de son frère ? Ismaël serait sacrifié, pour la gloire d’Isaac ? Ce serait miser sur un échange latéral. Qui n’a pas lieu d’être ici : si nous étions en présence d’un échange latéral entre les deux frères, le Coran aurait positivement nommé les deux protagonistes, comme il le fait dans d’autres versets (Coran 2-133 ; 2-136 ; 2-140; 3-84, 4-163, 14-39). Ismaël, ici, ne serait-il qu’évoqué allusivement ? Une allusion s’offrant en partenaire d’échange avec Isaac ? La puissante lignée dont Ismaël est le fondateur ne peut se réduire à un sous-entendu. Nous ne sommes pas en présence d’un échange latéral ou l'absence évoquerait par défaut la présence. Plus encore : nous ne sommes pas en présence de deux partenaires, bien que les deux soient vivants, mais d’un seul protagoniste. Dont l'un est présent et l'autre non. À nouveau : lequel des deux est là ? Celui dont le nom figure en toutes lettres aux versets 112 et 113 ? Ou celui dont le nom ne figure nulle part dans la sourate 37 ?
Gageons, une fois de plus qu’il s’agisse d’Ismaël. La structure de la sourate accepte-t-elle cette proposition ? La loi organique des niveaux d’organisation, active dans ce passage, en reçoit-elle la possibilité ?

Nous avons vu que les noms des protagonistes sont passés sous silence aux versets 100 et 101. Ce silence est conforme à la règle qui établit qu’en première instance, l’information ne dévoile point la chose évoquée. Il faut attendre que le cycle entier déroulant les événements se soit écoulé, en dix versets, de 102 à 111, pour qu’en deuxième instance, le nom du héros soit écrit. Ecrit en conformité avec la règle du Redoublement. Au verset 112, nous avons l’annonce d’Isaac comme prophète, après le récit du sacrifice. Au verset 113, apparaît la confirmation d’Isaac, béni par Dieu en compagnie d’Abraham. La répétition du nom d’Isaac s’effectue, elle aussi, sur le rythme du Redoublement qui exige que l’annonce précède la confirmation. Ce Redoublement articulé sur sa propre loi dans les versets 112 et 113 apporte la garantie certifiant que seul Isaac, nominativement mentionné dans ce passage, est en cause dans le "sacrifice" d’Abraham.

Faut-il en conclure que la fête de l’Aid el Ada célèbre la nomination d’Isaac parmi les prophètes? Oui, car Les versets 112 et 113 sont sans équivoque. Laissent-ils supposer que la fête musulmane consacrerait l’enseignement… d’Israël dont l'islam ne saurait se départir ? Que chaque musulman y réfléchisse. Et qu'Israël se rappelle que sa mission est de combattre pour les forces du Verbe révélé… L’Islam, se souvenant d’Isaac et le consacrant retrouve dans cet acte mémoriel l’ontologie de sa mission qui consiste à être le gardien d’Israël et non pas son ennemi.


Plus de précisions dans le livre :
"Fatima, la Délivrance de l'Islam"

2 commentaires:

François-Marie Michaut a dit…

Trouvé une lecture complémentaire à http://ghansel.free.fr/ismael.html
Sacrifier veut dire rendre sacré. Source : René Girard in La Violence et le Sacré.
Rendre sacré Ismael ou Isaac, c'est lourd de conséquences...
Bravo DB de cette excellente analyse.

Anonyme a dit…

Ismael et Isaac ont chacun leur importance, mais leurs missions respectives ne se superposent pas, et celle d'Ismael ne peut en aucun cas annuler celle d'Isaac, fondateur de toute la lignée des prophètes d'Israel… parmi lesquels… Jésus…