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mardi 24 janvier 2017

Bataille pour Jérusalem. Jérusalem, ville sainte de l’Islam ou lieu protégé d'Israël ?

Bataille pour Jérusalem

 Le Président Trump n'a pas fini de nous surprendre. Voici qu'il a décidé de déplacer l'ambassade des Etat-Unis d'Amérique qui se trouvait à Tel Aviv et de l'installer à Jérusalem. Sa décision a provoqué un tollé en France, où le gouvernement a aussitôt organisé une conférence internationale à Paris pour protester contre cette initiative.

On se demande de quoi la France a peur. Et qui elle cherche à défendre avec son indignation. S'agit-il d'amadouer les pays producteurs de pétrole, de faire bonne figure auprès du Qatar et autres Émirats pour lesquels nous déroulons le tapis… vert ? Car enfin, nul ne doute que les états d'âme du Quai d'Orsay n'aient la moindre influence sur les décisions américaines, moins encore sur la politique d'Israël qui, avec raison, ne s'en laisse compter par personne.

M. Trump (que l'on peut détester à plus d'un titre) a pris là une décision insolite, non conventionnelle, en investissant Jérusalem, cette ville étant le cœur palpitant d'Israël. Non seulement de l'État, mais de ses 5000 ans d'histoire et de sa mission. Israël se voit dès lors puissamment défendu par les Etats-Unis : Esau (l'Occident) prend la défense de Jacob . Esau serait-il l'Allié de Jacob ?
C'est un signe notable, réaffirmé par le nouveau président américain.
(Je prépare un article sur le rapport Esaü - Jacob pour expliquer la dualité entre les deux frères).
Je comprends le malheur du peuple palestinien. Il a droit à son territoire. Mais en quoi Jérusalem serait-elle particulièrement désignée pour accueillir la capitale du toujours "futur" état palestinien ? S'agit-il de couper la ville en deux, une partie israélienne et l'autre palestinienne, comme le suggèrent certains intellectuels épris d'humanisme ? Jérusalem est-elle une entité sécable ? La diplomatie française appuie cette thèse du « partage » sans pour autant fournir aucune argumentation solide soutenant son option. Est-ce l'expression d'une impuissance ou d'une flatterie pro-arabe que vouloir couper la tarte en deux dans l'illusion de calmer les appétits sans avoir aucun moyen d'action de mettre en œuvre le projet ?

Mais qu'en est-il exactement du statut de Jérusalem ?
Qu'est-ce que Jérusalem ? Qui est Israël ? 
Du point de vue historique, la ville a été fondée par le roi David. Remontant plus loin, c'est à Jérusalem (l'antique "Luz") que Jacob a posé sa tête sur une pierre, et où il perçut sa vision de l'échelle reliant le Ciel à la Terre. Un lieu "terrible", un lieu puissant.
La Connaissance initiatique donne une vue précis sur la question de Jérusalem en ce qu'elle connaît le rôle qu'occupe chaque territoire sur la planète. Chaque peuple a sa mission. Chaque pays a son centre. Le Coran appelle cela : la Qibla, c'est-à-dire un lieu vers lequel se tourner. Je n'ai jamais lu, dans le Coran, que la Qibla de l'Islam serait Jérusalem, bien au contraire… La sourate (n°2) est très claire à ce sujet. L'appartenance de Jérusalem est bien dévolue à Israël…


Jérusalem, ville sainte de l’Islam ?

1. La vision du Prophète
Faire de Jérusalem la capitale d’un état musulman est un désir que nourrissent de nombreux dirigeants arabes. C’est l’ambition des chefs palestiniens, soutenus doctrinalement par les autorités saoudiennes, officiellement gardiennes des lieux sacrés de l’Islam que sont Médine et La Mecque. Les autorités religieuses musulmanes les plus compétentes, des plus modérées aux plus intransigeantes, soutiennent cette proposition. Sur la foi de quels arguments ?
Tous les musulmans affirment que leur Tradition consacrerait la sainteté de cette ville dont le nom en arabe est El-Quds (la Sainte). En fait, c’est la traduction textuelle du nom hébraïque : Yerushalayim ‘Ir ha-Kodesh, c’est-à-dire Jérusalem la Ville Sainte. Elle est apparue, — en rêve — au Prophète lors de son ascension céleste, songe consigné dans le traité Kitâb al-Isra de Ibn' Arabî. En effet, Muhammad vit apparaître un escalier, au sommet duquel il bénéficia d’un dialogue avec son Seigneur qui lui confirma : Je t’ai donné sept des Répétés et la Récitation magnifique (le Coran) dans laquelle se trouve la sourate l’Ouvrante (Al-Fâtiha), la Sourate de la Génisse (n° 2) et la sourate de la Famille d’Amrân (Ahl al-’Imrân).
Pour en savoir plus, le mieux est de consulter le texte fondateur de l’Islam et de rechercher, dans l’une des trois sourates évoquant le rêve du prophète, le verset qui légitimerait le désir de voir Jérusalem devenir une capitale musulmane. Pour être certain de ne pas manquer un passage essentiel, se reporter à la concordance Al Mu’jam al mufahras li alfaz al Koran qui classe les mots du Coran de telle manière que l’on retrouve d’un seul regard tous les versets dans lesquels ils sont employés. Le passage coranique éclairant la problématique de Jérusalem se trouve dans la sourate 2.
Le Prophète de l’Islam va droit au but. Sa réponse s’accompagne, dans l’édition arabe officielle du Coran, éditée à Médine, d’une note rédigée sous le contrôle des autorités du ministère saoudien de l’Orientation religieuse qui précise qu’à La Mecque, avant l’Hégire, le Prophète s’orientait de sorte qu’il avait pour Qibla — orientation de la prière — à la fois la Ka’aba et Jérusalem. Qu’arrivé à Médine, il s’orienta vers Jérusalem et qu’au bout de quelques semaines, il se tourna vers la Ka’aba, préférant tourner son cœur et sa prière définitivement vers La Mecque. La note insiste sur le caractère déterminant du choix : la Qibla de l’Islam n’est pas Jérusalem, mais La Mecque.

2. Les Hadiths
Le célèbre recueil des hadiths authentiques de Sahih Al-Bukhari, At-Tajride as-arih, daté du IXè siècle, rassemble les faits et gestes du Prophète. Cet ouvrage incontesté fait autorité auprès de tous les docteurs de la Loi islamique. Il est, lui aussi, formel au sujet de Jérusalem : les hadiths 117, 118, 119 sont formels. Il n’est que les consulter et en tirer les conclusions. Mais mieux encore que les hadiths, rien ne remplace la consultation, dans l’écriture coranique, de la parole révélée au Prophète. Aux versets 144 et suivants de la sourate 2, le Prophète précise, non plus en gestes symboliques, comme ils sont relatés dans les hadiths, mais de manière explicite, quelle est sa Qibla, c’est-à-dire le lieu géographique où s’inscrit le point d’insertion de son orientation spirituelle. Chacun peut faire l’expérience et vérifier dans le Coran édité par les éditions officielles de Al - Madinah Al - Munawwarah. Le Prophète désavoue l’idée que Jérusalem soit la Qibla de l’Islam.
À la grande surprise des Musulmans qui l’ignorent souvent, le statut de Jérusalem a déjà été réglé par le prophète de l’Islam. Dans un long passage de cette sourate où il rappelle la validité de l’enseignement mosaïque, Muhammad propose une nouvelle direction : La Mecque. Il affirme que renoncer à Jérusalem sera difficile, mais que c’est justement dans sa capacité de choisir la nouvelle orientation que l’on reconnaîtra le véritable Croyant de l’Islam (sourate 2 verset 143). Ce dernier se distingue du Juif dans la spécificité de sa nouvelle Qibla. À chaque peuple une direction qu’il adore (sourate 2 verset 148). Jérusalem incombe à Jacob. La Mecque à Muhammad. Aucune équivoque dans le Coran quant à l’adhésion et l’appartenance intime de Jérusalem au peuple de Jacob. À moins que la sainteté que l’Islam reconnaît à Jérusalem ne s’adresse précisément à Jacob et à Joseph dont la tombe se trouve dans cette ville ? Quant au christianisme, nous savons que Jésus a désigné son délégué dans l'apôtre Pierre et que son lieu saint est Rome où se trouve le Saint-Siège.

3. Mise au point sur Jérusalem

Il se dégage du Coran que le désir de faire de Jérusalem une capitale politique au nom de principes religieux musulmans ne reçoit pas l’approbation du fondateur de l’Islam. La Tradition le sait. En effet, les Musulmans ne se rendent pas en pèlerinage officiel à Jérusalem, au Dôme de la Roche – Qoubbet es-Sakhra, site traditionnel de la montée au ciel de Muhammad sur son cheval ailé, mais bien à La Mecque. Ainsi, l’argumentation métaphysique, consignée dans le texte coranique, appuyée par la Tradition, devrait inspirer la pensée des élites musulmanes quand elles s’interrogent sur Jérusalem : dans la sourate 2, verset 145, le prophète non seulement désavoue le musulman qui persisterait à se tourner vers l’ancienne Qibla, mais rappelle que seule La Mecque répond à l’orientation spirituelle exclusive de l’Islam. En conséquence, malgré les sentiments humanitaires que peut susciter la cause de ce peuple, le désir palestinien de posséder une capitale sacrée en Jérusalem ne repose sur aucune légitimité coranique ou traditionnelle. La méprise tire son origine d’une illusion communément enseignée comme un dogme dans les mosquées et écoles coraniques au mépris des instructions formelles de leur Guide. Comment redresser cette errance sans froisser les sensibilités ?
Le nom de Jérusalem, tel qu’il s’écrit dans les lettres hébraïques qui en tracent le mot doit être scruté. Rappeler également les fonctions respectives d'Israël et de l'Islam au regard de la révélation et celle des territoires impartis et non superposables. Lire à ce sujet l'étude qu'en fait Dominique Aubier dans son livre Don Quichotte, le prodigieux secours du messie-qui-meurt : "la Palestine est l’aire du langage de la corticalité terrestre (p. 371) et qu’Abraham est venu en Canaan chercher le lieu géographique correspondant à la doctrine dont il était investi. Jacob en a vécu la révélation lorsqu’il s’est endormi la tête sur une pierre en un lieu précis (p. 287)… Jérusalem a été bâti autour de ce point… C’est cette ville qui a le pouvoir de capter l’énergie du Youd (p. 369)". Distinguant la spécificité de la mission juive et la raison d’être de Jérusalem comme point d’impact de l’énergie cosmique innervant la planète, l’auteur dégage d’indispensables précisions qui permettent d’augurer que la bataille de Jérusalem n’aura pas lieu, si l’une et l’autre religion se réfèrent au sens que recèle la ville sainte. D'une part, Israël pourrait prendre l'initiative et montrer la route en renouant avec la métaphysique, fondée sur l’Alliance abrahamique, seul contrat qui lui garantisse la pleine propriété de sa Qibla : Jérusalem. D'autre part, l’Islam pourrait se souvenir des paroles de son prophète quand il s'exprime quant à l'unicité de l'orientation de sa prière dirigée vers La Mecque.

4. Dialogue alphabétique Israël - Islam
Les deux échelles lettriques (arabe et hébreu) constituent ensemble une unité Droite et Gauche où l'information vient de l'hébreu et la présentation pédagogique de l'arabe. Pour affirmer cela, nous nous situons, bien entendu, au plus haut degré de la leçon métaphysique et certes, nous laissons les pauvres littéralistes, sectaires et obstinés, dans la fange de leur médiocrité.
La règle veut que les contraires se rencontrent, qu'ils se rapprochent et s'unissent. Acte nommé en arabe jam al jam et qorban en hébreu. Norme connue en Qui-sait, mais qui n'est pas aisément admise par les forces régnantes en Qui-Fait.
La Terre d'Israël est l'aire du langage pour la planète entière et non loin d'elle s'étend la grande péninsule de la zone de l'audition droitière où sont piqués les lieux saints de l'Islam, La Mecque et Médine. Le message circule obligatoirement de la zone de phonation vers le centre d'audition. C'est là qu'il est entendu. Dans ce voyage, l'hébreu ne se perd pas. Il reste la langue d'adhésion directe au message cosmique. L'arabe en saisit les données et les moule à sa propre substance, leur conférant la valeur jusque là inouïe de la chose véritablement perçue.
Ce dialogue Israël-Islam n'est possible qu'entre interlocuteurs spirituels. Il ne peut aboutir entre des dogmatismes qui ne peuvent que s'affronter : les antagonismes formalistes ne peuvent ni vaincre ni convaincre, ils ne peuvent qu'aboutir à l'écrasement de leurs limites l'une contre l'autre. Les dogmatiques érigent les murailles de leurs farouches certitudes entourant des citadelles imprenables. Inutile de les affronter ou d'en faire le siège. Pour leur arracher le pouvoir et l'autorité appuyée par la convention légalitaire, il n'est que se libérer des normes collectives pour développer une approche émancipatrice où s'affirme une relation d'être à être entre la divinité et le soi. C'est sur cette voie qu'Ibn' Arabi s'avança dès le XIIè siècle, bien conscient que l'enténèbrement de ces dogmatismes entraînent avec eux le mal des controverses, disputes et combats sans fin. Le sage andalou suggère une issue : le service du cœur (qalb) constitue la réponse et la solution pratique. Elle ne ratiocine pas sur le pourquoi d'un état de fait, elle dépasse les données de celui-ci. Nous empruntons résolument cette voie. Inutile de discuter à n'en plus finir sur le fait religieux dès lors que sa validité est dépassée. Il n'est que d'écouter la voix du cœur proposant le rapprochement des deux alphabets dans l'optique d'un rapprochement conforme à archétype de l'Union.
La thèse ne saurait effaroucher le Croyant connaissant la sourate 22 verset 66 : "nous avons établi pour chaque nation des rites sacrés qu'elle suit. Qu'ils cessent donc de se disputer avec toi sur cette matière…"
La spécificité dévolue à chaque nation à l'intérieur de l'unité cérébrale du cerveau planétaire est entrevue par le Coran qui précise dans la Sourate 22 que "chaque peuple a une plage du ciel vers laquelle il se tourne" en priant. Traduire par : chaque peuple dispose de sa région spécifique dans le cerveau planétaire et se voit doté d'une aire géographique répondant d'une particularité donnée, correspondant à une aire corticale ayant sa spécialité. Les aires respectives devant collaborer entre elles pour le bon fonctionnement du système et de la structure unitaire, sans qu'aucune d'entre elles ne puisse dominer ou imposer sa suprématie au détriment des autres faute de quoi le cerveau se trouverait lésé d'une fonction. Il en découle une perception démocratique de la gestion planétaire où aucun peuple ne saurait être minimisé ou méprisé, quelque soit le nombre de ses habitants ou quelque soit l'étendue de la surface géographique du territoire qu'il occupe. Il n'existe en conséquence ni grande ni petite nation, ni grande ni petite peuplade au regard du tout unitaire qui ne peut se passer d'aucune de ses composantes.
Dans cette cartographie corticale du planisphère, Israël se voit innervé de la descente du Verbe sur terre en un lieu particulier qu'est Jérusalem. Lieu singulier à partir duquel s'électrise l'ensemble de la planète touchée par le Verbe, à l'image d'un cortex disposant de son aire du langage unique, avec sa zone spécifique réservée au sens, appelée aire de Wernicke.
Une aire non partageable, insécable et unique. Y toucher — y attenter — provoquerait la lobotomisation du cerveau planétaire. Dès lors Jérusalem, site de l'impact du Verbe sur terre, devra rester unique, uni, insécable… sur le territoire d'Israël qui en a la lourde charge et la responsabilité. C'est ce que l'on appelle en hébreu Ségoulah : la responsabilité spirituelle.

Cet article a été publié dans le livre Fatimah, la Délivrance de l'Islam.
Dans un prochain Blog : un article sur Esaü et Jacob.
lire cet article sur le blog : la ligature d'Isaac. Isaac ou Ismaël ?

Lire à ce sujet :
— Esther, la Délivrance d'Israël.

L'Ordre cosmique, par Dominique Aubier. Sur le sens d'Israël, sa vocation langagière. Sa mission et le don du Verbe. Jérusalem est le lieu ayant la fonction qu'occupe l'aire de Wernicke dans le cerveau humain : l'aire du langage et du sens.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

11 commentaires:

Frédéric THOMAS a dit…

J'adhère et "signe" cet excellent manifeste, rédigé par Domino, des résolutions et dispositions à prendre, à point nommé, par l'humanité.

Anonyme a dit…

C'est avant tout la ville sainte juive .
Jerusalem a été fondé par le Roi David Et non par le prophète Mahomet.
Combien de fois faudra t il rappeler que l'islam est la dernière née des religions monothéistes et par ce fait ne peut prétendre et à aucun titre a un lien antérieur avec Jerusalem ?
Ce n'est pas compliqué d'expliquer les faits historiques plutôt que de rentrer dans un blah blah blah pseudo politique non ?

Domino a dit…

Les faits historiques ne sont pas un argument suffisant.
Ce que j'essaie de démontrer, c'est que le prophète de l'islam lui-même a dit que Jerusalem n'était pas la ville de référence pour les musulmans et qu'en conséquence, les musulmans se trompent quand ils croient que la ville serait pour eux.
Le prophète Muhammad a lui-même dit, dans la sourate 2, que le "vrai croyant" de l'islam devait changer l'orientation de la prière et choisir comme "Qibla" La Mecque au lieu de Jérusalem. Lui-même s'étant détourné de Jerusalem. Dès lors, la question est réglée et aucune contestation musulmane ne peut être admise sur le statut de Jerusalem comme lieu de référence hébraïque. Le Quay d'Orsay devrait s'en instruire…

François-Marie Michaut a dit…

Je partage totalement le commentaire de Frédéric Thomas, en même temps que je m'amuse bien du "Quay d'Orsay" de la mise au point de Domino.
Ce petit y à la place du i est charmant.
Blague à part, il a parfaitement raison à mes yeux. Ignorer que l'histoire de la Terre Sainte n'a été inventée qu'au moment des Croisades ( en gros juste après l'an 1000 ) pour justifier cette expédition guerrière massive du christianisme d'Occident est dramatique.
La ville sainte n'est sainte que parce que nous sommes tous, y compris via Jésus ou Mouhammad des fils spirituels d'Israël. Et c'est pas parce que ça fâche que c'est faux. Intellectuels de tous les pays, unissez-vous et faites votre boulot : nous rendre moins ignorants.

Théophile a dit…

Fidèles du Prophète
C'est votre lecture de la Sourate 2 qui est sérieusement mise en question ici, et avec le plus grand respect pour votre foi.
Faire semblant de n'avoir rien lu de ce texte n'est pas une attitude défendable dans un monde où tous les savoirs circulent librement. Celui transmis par le Coran comme tous les autres que nous utilisons chaque jour.
Alors, un peu de courage : la guerre de la connaissance n'est pas moins sainte que toute autre. Votre silence vous disqualifie. Quel dommage pour l'humanité toute entière.

François-Marie Michaut a dit…

CO-NAISSANCE
Ce blog qui n'est une copie d'aucun autre sur la Toile montre une voie (une voix aussi) unique. Un pont, une passerelle, entre un passé dont nous payons la lourde facture et un avenir dont nous avons déjà les clés en main.
Un mot : travailler sans cesse la Connaissance - sans exclure aucune de ses branches - que notre cerveau humain est capable de percevoir.
Pourquoi ?
Parce que c'est l'unique moyen de naitre enfin tous ensemble à un monde encore inconnu des civilisations humaines. Islam, Israël,Orient, Occident, philosophies, arts, sciences, techniques, vie quotidienne tout cela peut et doit converger dans ce processus de CO-NAITRE.

Anonyme a dit…

Bravo pour votre engagement.
Votre article est courageux, à la fois lucide et approfondi.
C'est le moment d'ouvrir au maximum, de répandre la connaissance.
Vous faites preuve d'audace, grande qualité du Féminin, ( le Féminin: notre dimension créatrice, notre capacité à nous enfanter nous- même à chaque instant) dont le collectif manque cruellement.

Vous aidez à passer des portes, ce qui est la vocation de l être humain, de l'Adam, comme vous le savez certainement.

"Il est interdit de désespérer.."Rabbi Nahman.
"Rien de nouveau SOUS le soleil" nous dit Schlomo, oui, mais au- dessus?

Anonyme a dit…

Merci pour l'envoi de vos articles. Celui ci sera sur Ashdodcafe dès demain.

Anonyme a dit…

MERCI encore pour tous vos articles qui nous désaltèrent puissamment
Je n'ai pas compétence à les commenter mais ils me nourrissent
Je vous écris pour vous demander s'il y a une librairie où l'on peut venir acheter les livres de Dominique Aubier ?
En vous remerciant, je vous dis bravo et courage pour poursuivre votre travail

Domino a dit…

C'est gentil de m'encourager… Mes textes vous nourrissent ? Vous en profitez et cela ne vous coûte rien… Votre mécénat est demandé car "celui qui a la Connaissance doit la donner" (c'est ce que je fais). "Et celui qui s'en nourrit doit la payer"…

François-Marie Michaut a dit…


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Domino-le-bloger-chef a dit à Anonyme : "Et celui qui s'en nourrit doit la payer"

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Le Larousse précise :
" grivèlerie
nom féminin
Forme de filouterie qui consiste à se faire servir des boissons ou des aliments dans un établissement qui en vend, sachant que l'on ne peut pas payer ou en étant déterminé à ne pas payer. " Fin de citation

A moins de trouver le moyen de payer autrement qu'en monnaie. Classiquement, faire la plonge, ou bien comme Modigliani et tant d'autres artistes fauchés donner un tableau ou jouer de la musique.