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dimanche 24 septembre 2017

Séisme à Mexico. 32 ans après. Appel au cœur.

Séisme à Mexico. L'appel du cœur.
  
L'Invisible s'adresse à notre cœur.
C'est notifié dans le tremblement de terre de Mexico.
Il a surgi exactement, jour pour jour, 32 ans après le dernier grand séisme dont tous les Mexicains se souviennent. Hasard ou coïncidence ? Le hasard n'étant qu'une croyance pour se mettre à l'abri du sens, il apparaît assez clairement que la planète, en tant qu'organisme vivant, a de la mémoire.

Les répétitions temporelles à échéances régulières, fichées sur des anniversaires, ont été largement observées par les psychanalystes, et s'il s'agissait d'une personne il n'y aurait aucun doute pour y diagnostiquer une résurgence mémorielle suite à un traumatisme.
La planète étant elle-aussi un être vivant, nous devons y voir un message. Il est lisible, car ce qui ressort, c'est le nombre 32.


32 : c'est comprendre les choses.
Irma et Maria : c'est la même tempête exprimée en deux temps. 
Chacune des deux tempêtes a été accompagnée de son séisme, exprimé au Mexique. Nouveau redoublement. La répétition est un des archétypes connu de tous les initiés : l'expression "Redoublement" est utilisée par le Maharal de Prague, qu'on ne me dise pas que j'invente. Explication détaillée dans… (ici)

En tant que kabbaliste, je vais droit sur l'hébreu qui est une langue fonctionnant sur les lettres et les chiffres. Les chiffres sont des ombres portées reflétant l'énergie des lettres. Ici, nous avons 32.
32 ans séparent les deux grands séismes. C'est bien le 32 qui veut se faire remarquer et qui veut qu'on le commente.

32, en hébreu, c'est Lamed (30) + Bet (2) LEB, le cœur.

 Se méfier du sentimentalisme qui se voudrait explicatif. Il ne suffit pas de dire « il faut avoir du cœur » pour que tout soit résolu. Le cœur a ses exigences. (C'est le titre d'un superbe film Indien "Dil Chata hai). Et son exigence première, c'est d'être compris.
Etre un homme ou une femme de cœur, c'est être quelqu'un qui sait ce que signifie exactement ce mot.

Alors qu'est-ce que le cœur ?
 C'est le cœur du monde qui palpite et qui souffre. Il nous invite à nous souvenir de lui. Que faisons-nous après la Tempête ?
Continuer « comme avant » ? Que faisons-nous après les cataclysmes ? Vite, tout déblayer et faire comme si rien ne s'était passé ? Suffit-il que les compagnies d'assurances indemnisent (ceux qui sont assurés, ce qui est loin de la réalité aux Caraïbes). 
Il faut se souvenir du film et le revoir :

APRES LA TEMPÊTE… 


La tempête de l'an 2000 avait balayé la France. Une tempête redoublée…
Aujourd'hui, le tremblement de terre de Mexico — qui accompagne Maria — nous invite à nous souvenir du COEUR. Et qu'est-ce que le cœur ?
En hébreu cela s'écrit Lamed + Bet. Ces deux lettres signifient :
Lamed = enseigner
Bet = la structure

Quelle structure ?
Celle que Raymond Abellio appelait la Structure d'Absolu.
C'est bien là que se situe le problème. Les Lois de la Structure d'Absolu ne sont pas assez connues. Elles ne sont pas assumées et restent mal comprises, car encore enfermées dans la coquille symbolique. C'est justement ce symbolisme qu'il faut ouvrir pour aboutir à une grande exégèse explicative.

« Avoir du cœur, c'est connaître les lois de la Structure d'Absolu, les connaître et les enseigner ».

Ce travail, il a été fait. La Structure d'Absolu est clairement identifié, dévoilée, dans ce livre :
"La Face cachée du Cerveau"


Lire et comprendre les symboles, se doter de la grille de lecture et l'enseigner. C'est cela, avoir du cœur…









mardi 19 septembre 2017

IRMA - MARIA. Comment en sortir? Agir sur le monde avec le symbole.

IRMA ou Maria et autres cataclysmes. Comment en sortir ?

Et si les responsables, c'étaient nous ?
Car "Le Devenir du Monde est lié à celui de l'Homme".
Nous ne sommes pas les observateurs extérieurs d'une planète qui se trouverait sous l'objectif d'un microscope. Cette planète, c'est la nôtre, la seule sur laquelle nous puissions vivre. Elle est notre vaisseau spatial et nous supporte. Il se pourrait bien que son temps soit compté… et le nôtre aussi. Dès lors, à quoi bon tous ces reportages télé sur les catastrophes, pourquoi nous montrer tous ces gens désespérés, si on ne nous dit pas comment faire pour éviter les malheurs ?
Les experts savent tout. Ils expliquent tout… sauf la méthode par laquelle nous tirer d'affaire.
Les signes sont clairs. Ils s'expriment dans la réalité, dans les faits. Dominique Aubier écrit à ce sujet  :"il faut que les faits traduisent l'intention de la Vie pour que nous puissions lire en eux le conseil qu'elle donne. C'est à quoi servent certains événements très contrariants… "

1. Etre réaliste et lire le "guézer".
Les îles sont sinistrées. Les gens partent. Mais si la terre entière est touchée, nous n'aurons pas d'autre planète où nous réfugier. Il s'agit donc d'être réaliste.
J'ai déjà attiré l'attention sur le fait que notre monde dépend de nous et que nous dépendons de lui. Que c'est notre acte de conscience qui produit les effets observables dans le réel : le MI agit sur le MA. Nous sommes les principaux acteurs dans l'affaire, par notre puissance de pensée, nous déclenchons les événements. La pensée est à elle-même inductrice d'information et l'information ne peut que tendre vers sa métabolisation, suivant un processus désormais bien connu et observable dans la biochimie. Cela est enseigné dans les classes de lycée, je parle du processus menant de l'ADN vers l'ARN puis la protéine s'enroulant sur elle-même. L'acte accompli (protéine) est le résultat d'une information donnée loin en amont, après qu'elle ait subit les différentes transmissions (ARN de transfert, Arn-messager). La fibre terminale, observable en fin de cycle n'est que l'enroulement matériel de tout ce qui s'est décidé en préliminaire. Il est impossible d'agir sur la protéine constituée. On ne peut agir qu'au niveau de l'induction informationnelle.
En terme kabbalistique cela revient à dire qu'on observe le « guézer » et que l'on fait une « guézera cheva », une lecture du signe permettant de voir la tendance de l'information initiale. On s'adapte à cette information, on en tient compte, on prévoit ses conséquences. En deuxième temps surgissent les symboles. Ils constituent l'étape où l'information se métabolise sous forme imagée ou représentative. C'est l'étape bien connue des kabbalistes, dans la formule du PARDES (étape du Remez) mise au point par Rabbi Aqiba. Le symbolisme interprète l'information, la met en scène, la représente mais n'en donne pas encore la constitution réaliste achevée. Il est une étape transitoire vers l'événement accompli. Tout cela est clairement expliqué dans le livre "La Face cachée du Cerveau", par la kabbaliste Dominique Aubier.
Alors ces tempêtes, ouragans et cataclysmes… ne sont peut-être que des signes, des symboles préfigurant une catastrophe bien plus grande qui ne toucherait plus seulement les îles, mais la planète entière.

2. Est-il déjà trop tard ?
Il se pourrait bien que nous soyons à l'étape symbolique (mais très réelle pour les habitants concernés) dans le sens où les îles des Caraïbes symbolisent et représentent la France dans son microcosme. L'étape suivante verra peut-être se déverser sur la métropole une tempête sans précédent ? Cela dépend de notre manière de penser. Donc d'agir sur cette réalité. Mais comment agir ? En pleurnichant ? « Reprendre la vie comme avant » ai-je entendu dire à la télé. Quoi ? Qu'après une telle catastrophe, on veuille « vivre comme avant », comme si rien ne s'était produit ? Au contraire. Il y a avant et après. Le signe a été énorme. N'en pas tenir compte serait criminel. Raison de mon appel : après l'étape symbolique, nous passons à l'étape du "Drash", la phase de l'allégorie. Peut-être que ces tempêtes en sont déjà l'expression et nous sommes en retard sur la compréhension… Avons-nous encore le temps, ou est-il déjà trop tard ?

2. Agir au bon moment.
Il faut agir au moment où c'est encore possible. Le moment de l'action est parfaitement circonscrit et connu des initiés.
Après que le symbole se soit déclaré, l'énergie de l'information pénètre dans son grand deuxième cycle (en "BOP") et subit les inflexions propres à ce stade. C'est à l'entrée du BOP que l'on peut agir. Ayant pris conscience de ce qui se trame depuis le début, ayant bien compris le sens du symbole, on peut agir et introduire des éléments dans le cycle, en réalisant des symboles agissant à leur tour sur le cycle. C'est la raison même de mon article et des livres que je signale. L'initié agit à l'entrée du BOP, et il agit en créant des actes symboliques. Il n'agit jamais en actant sur le fait accompli. Car c'est alors trop tard. Il existe un moment stratégique où l'action de l'initié est possible et efficace : le seul endroit, c'est à l'instant où l'énergie pénètre (par la droite) dans la seconde phase de son déroulé (Bop). L'espace est resserré, le temps est court, mais il existe une brèche dans le cycle, par laquelle il est possible d'introduire un acte symbolique qui agira sur la suite.

***Pour bien comprendre ce processus, relire "La Face cachée du Cerveau". Le code des archétypes : comment agir avec les symboles.
Pour être au fait de l'importance de notre implication dans le processus naturel, voir le livre :
"Le Devenir du Monde est lié à celui de l'Homme".

À nous de jouer ! Car si nous agissons correctement, le Devenir du Monde peut changer. Mais agir efficacement, cela suppose que l'on mène l'action en se conformant aux lois archétypales. Et notre dialogue avec l'Invisible, il faut l'engager selon les règles acceptées par ce Partenaire. Parler SON langage, dans SES termes à lui. On est loin des incantations lyriques exprimées aux Nations-Unies…

Pour être à la page de la pensée, de l'action à mener et pour y participer pleinement, lire et faire lire :
"Ces désastres qu'on nous fabrique"

Votre (notre) action est déterminante.

Tous les livres de Dominique Aubier ont été écrits pour que le Réveil se produise.

Colère sur la "Ma"… implique mansuétude sur le "Mi".
L'espoir est permis.


vendredi 15 septembre 2017

IRMA : LE SENS DE LA TEMPETE. Une lecture initiatique.

IRMA : LE SENS DE LA TEMPETE. Une lecture initiatique.

Lire et relire sur ce sujet le livre :
 LE DEVENIR DU MONDE EST LIÉ À CELUI DE L'HOMME.


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COMMENTAIRE SUR LE MI ET LE MA, CONCEPTS KABBALISTIQUES.

Suite à mon article sur IRMA, plusieurs personnes m'ont demandé des précisions au sujet du "Mi" et du "Ma"…

Le Mi et le Ma, c'est une notion kabbalistique développée dans le Zohar, et que Cervantès reprend dans les aventures de son chevalier Don Quichotte. Ce dernier, en effet, lutte pour sauver la princesse "Micomicona". Dans ce nom, on retrouve deux fois le mot "Mi", désignant les informations divines se déversant sur terre. 
Le royaume de Micomicona a été dévasté par un géant, du nom de "Caraculiambro". Don Quichotte s'est résolu à affronter le géant et restaurer la principauté de Dorotea en qui il croit voir Micomicona. Il veut sauver les générations "et-Doro"et asseoir le "Mi" sur le trône 'Coun".
En attendant, le géant fait des ravages, il a chassé Dorotea qui se retrouve en exil.

Il est bien possible que nous en soyons là : le géant a pris le pouvoir, avec ses valeurs matérialistes et son idéologie négationniste. Son nom est symptomatique, Caraculiambro signifiant clairement "la tête à la place du cul". Peut-être est-ce sous cette formule lapidaire que l'on pourrait désigner notre époque, avec ses préoccupations vitales centrées sur l'économie, l'exploitation, la production quantitative. Et surtout son idéologie niant toute prérogative à l'esprit. Comble de cynisme, Caraculiambro s'orne de bons sentiments, d'idéaux charmants, comme la "bienveillance", "le partage", la "solidarité" — à condition bien entendu que le pouvoir du "Ma" puisse à jamais perdurer, distribuant ses gratifications à tous ceux qui contribuent à le maintenir en place et parmi eux, ceux-là même qui se voudraient "révolutionnaires"…

Où sont les Quichotte, capables d'affronter Le géant ?
Car il ne s'agir pas de remplacer un mode de gestion par un autre (extrême gauche contre extrême droite par exemple) mais de modifier le paradigme de pensée qui gouverne nos actions. Mettre en place une politique "quichottienne"… C'EST CELA, ÊTRE EN MARCHE.

(A l'instant où j'écris ces lignes, je reçois un SMS de la part de la société "Lampa-express" qui vend des lampadaires et ampoules d'éclairages… Bon signe, sur le plan de cohérence : il est plus que jamais nécessaire d'éclairer quelque peu les opinions, Don Quichotte lui-même se promène dans l'auberge, pendant la nuit, avec une lampe à la main. "La Lampe" est d'ailleurs l'un des grades qui est accordé au kabbaliste quand il atteint un certain niveau de compétence, celui qui lui donne le droit d'enseigner et de partager ses lumières avec les autres. Faut-il que je me résigne à le faire ? Eh ! Pas si vite. Moi, je donne et vous, vous prenez ? Où est l'échange ?)

Quoiqu'il en soit, il reste un combat à mener. Et il n'a rien à voir avec les manifestations syndicales dans la rue : il s'agit d'un combat autrement plus difficile que celui qui consiste à rassembler une foule pour garantir la défense des intérêts catégoriels. Etre au service du "Mi" pour contrôler le "Ma". Restaurer la prévalence du royaume de "Micomicona"… cela n'est pas si loin du message christique, sur lequel je reviendrai prochainement.
Il s'agit, en termes simples, de réaliser une union entre "Mi" et "Ma", de restaurer l'intégralité de la structure, mais en gardant la "tête sur les épaules" et non à l'endroit où le géant Caraculiambro se torche, faisant de nous ses déjections.
Suis-je sévère ? Je ne fais que suivre la logique et l'humour de Don Quichotte. À nous de choisir notre politique…

Don Quichotte nous permet de mieux comprendre que le "Ma" sans contrôle engendre les désastres. Il nous invite à voir du côté du "Mi" : et dans le cas qui nous préoccupe, c'est dans le nom de la tempète Irma. Il faut "mira" (mirer) le "Ma : voir le "Ma" et aller (ir) vers le "Mi". Vers le sommet ("Amir"). Et faire attention à la parole (Amr).

Dominique Aubier a écrit un superbe passage étudiant le "Mi" et le "Ma", tels qu'ils composent le nom de "Elohim".
Je donne ici ce passage que j'ai recopié de son livre.
Un livre que je recommande. Vous ne trouverez nulle part, même chez les meilleurs rabbins, de meilleure explication sur le sujet du "Mi" et du "Ma", car Dominique Aubier se réfère toujours au motif d'absolu, à l'ontogénèse du modèle.

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L'épreuve des Noms de Dieu (par Dominique Aubier)
Extrait du livre Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque


(Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains)

Comprendre l'alphabet, c'est comprendre l'évolution. Comprendre l'évolution, c'est prononcer haut et clair le Nom imprononçable. Seuls les prêtres savaient jadis vocaliser ces quatre glyphes : Yod, Hé, Vav, Hé.
Essayons, en dehors de toute tentative phonétique, de caractériser la puissance détonante de ces quatre signes qui nomment l'Eternel dans Son immanence. L'évolution considérée pour comprendre un nom sera nécessairement celle qui, pour l'homme doué de parole, se limite à la terre. Mais la terre dans sa structure s'autoconstruit. Elle se développe spontanément par une ontogenèse téléguidée, asservie à la formule rosch, dès sa première cellule. De la masse gazeuse à la condensation en matière, de la première végétation à l'animal et l'Homme, tout n'est que lancée structurale. Une unité se réalise. Celle de la structure porteuse
avec ses trois matières développées. Cette unité roschique a exalté tour à tour l'énergie unitaire qui la travaille (Yod), la constitution droite-gauche qui la réalise (Hé), la plénitude évolutive à laquelle elle atteint (Vav) que le Vav reçoive le point qui le rend prononçable et la structure s'étant achevée par un sabbat qui sert de charnière, elle est disponible aussitôt pour le fonctionnement en retour. Celui-ci décrira une autre unité structurale. Elle obéira obligatoirement à la maîtrise du
Hé, décret (second Hé).

יהוה =אלהים


Le tétragramme apparaît comme le sceau de l'évolution générale. Les trois premières lettres racontent l'ontogenèse de l'organe cyclique. Sa quatrième lettre proclame le régime fonctionnel à suivre dans sa phase d'énergétisation. Le Saint Nom comporte deux Hé. Le premier est celui qui apparaît dans l'autostructuration de rosch. C'est un Hé biologique. Le second est celui que l'évolution spirituelle doit respecter dans sa réalisation sur des milliards d'années. L'un est un don organique. L'autre est un programme à viser. La différence entre les deux glyphes correspond aux cadres phylogénétiques différents où elles apparaissent. Le premier correspond à la structuration de la cinquième couche dans la lancée de la sphère matérielle. Le second gouverne l'évolution fonctionnelle dans l'exploitation qui se réalise en seconde rotation quand la sphère matérielle devient le siège de la maturation spirituelle, œuvre de l'humanité. Portée par l'énergie créatrice, la forme devient à son tour porteuse d'une évolution confiée à la conscience de l'homme. Si le comportement humain n'avait pas d'influence sur le premier Hé, il agit sur le second. De là l'expression juive bien connue : s'interposer et gêner le Hé. Conduite fatale. Elle mènerait au désastre. Le tétragramme vaut numériquement 26. C'est-à-dire deux fois l'unité qui dans Ehad s'élève à 13, nombre correspondant à un rosch complet. C'est que le tétragramme évoque les deux rotations évolutives dans l'unité d'une seule sphère : son autostructuration, son fonctionnement. En ce sens, le tétragramme est l'équivalence exacte de Elohim. Ce nom se décompose en Eleh, les choses et en im.
Eleh s'écrit Alef, Lamed, Hé. Il est facile de lire dans cette équation : une structure avec sa systématisation, celle de rosch (Alef) évolue complètement (Lamed) et conformément à la prescription orthodoxe, symbolisée par Hé. Dans cet élan qui est celui d'un Lamed véritable, répondant à la programmation du Hé, c'est bien dire selon l'exacte prévision de l'Alef, les choses se créent. Eleh signifie les choses.
L'ontogenèse de l'organe cyclique les a fait apparaître. Eleh en ce sens égale les trois premières lettres du tétragramme, à cette nuance près que Eleh considère les choses qui se révèlent tandis que les trois lettres du Nom survolent la cadence créatrice, sans en observer les détails.
Quand l'ontogenèse se termine, l'énergie est libérée (Yod).
Elle doit agir maintenant en vue de produire le Mem, l'universalité finale. Elohim dès lors désigne les deux rotations de l'évolution, mais dans les effets qu'elles produisent : Eleh d'abord, im ensuite. On n'évitera pas de remarquer que im est mi renversé. Or mi désigne Celui au sujet de Qui on interroge, c'est dire le Créateur, dans Son infini. Ainsi le im de Elohim conduira au face à face avec celui qui est désigné par mi (qui). L'universalité finale atteinte délivrera pour la conscience humaine l'approche la plus certaine de Dieu. Celle qui correspond à Elohim se réalisera par la force énergétique de l'esprit (Yod) procédant à la mise en place du savoir universel (Mem final). Côté tétragramme, ce travail fantastique correspond au respect du Hé. En ce sens, le mi renversé de Elohim égale le Hé du tétragramme. Et puisque Eleh égale les trois premières lettres du Nom et im la quatrième, par addition des parties égales entre elles on obtient que Elohim égale le Nom. Cette égalité correspond à l'accroissement cyclique. Les deux termes sont égaux parce qu'ils expriment chacun à leur manière cet accomplissement. Elohim en surveille les mouvements et les effets. Le tétragramme en retient les mutations réalisées correctement. Mais que l'on prenne l'un ou l'autre aspect, c'est toujours la même oeuvre qui est contemplée. Elohim a assisté à ses processus de formation et d'énergétisation au fur et à mesure qu'ils se réalisaient.
Jehovah les gouvernait de haut par ses quatre lettres décrétales.
Notre explication de l'alphabet se révèle ici en concordance absolue avec les données traditionnelles. Elle permet de comprendre bien des assertions retenues par les auteurs et qui sonnent creux, aujourd'hui, dans la plupart des livres qui les citent. Elle authentifie les interprétations kabbalistiques dont ces assertions sont généralement les
résultats. Par là, elle redonne à la Kabbale sa juste place au dernier stade évolutif de la culture hébraïque dans son élan droitier, séparé de la gauche, avant la conciliation typologique du Hé, dans le cycle de l'histoire où le judaïsme s'inscrit, côté moteur.
L'alphabet, tel que nous l'avons éclairé, fournit un langage universel de haute portée conceptuelle. Universel dans le sens où il domine et comprend les phénomènes variés de la vie et de l'évolution. Mais dès lors qu'il exprime les grandes cadences évolutives et nous permet de les dénombrer, il fournit un instrument d'une extraordinaire importance et dont les conséquence sans fin risquent de bouleverser nos manières de penser et d'agir. L'urgence de consulter son appareil de précision pour faire le point de l'évolution ressort de sa première leçon.
C'est délibérément contrarier le programme du Hé futur que ralentir actuellement la prononciation du Vav. Car nous vivons le cycle qui est à la charnière entre l'unité de la sphère matérielle et celle de la sphère à spiritualiser. Les trois matières réalisées exposent à ciel ouvert l'ouvre des trois glyphes : Yod, Hé, Vav. A la fin du Vav, l'animalité expulse l'Homme. Biologiquement terminé, l'être humain reste an seuil de sa mission spirituelle, tant qu'il n'a pas mis au clair le mode d'emploi correspondant à l'organe cérébral dont il est pourvu.
Ce travail s'exprime alphabétiquement par plusieurs équations. Par rapport au Vav qui écrit le tétragramme, survolant toute l'évolution planétaire dans son mouvement ontogénique, l'opération actuelle consiste à sécréter le petit Vav qui servira de point à ce grand Vav. Vav réduit, il s'appuie nécessairement sur un cycle. C'est le Vav de Jacob, devant survoler le cycle qui s'engendre au niveau de Noé et paraît à l'existence au degré d'Abraham, dispose de sa parole libérée à l'époque de Moïse et mène depuis son énergétisation impeccable que nous appelons l'histoire d'Israël. En marge de ce qui, pour les autres peuples, constitue aussi les temps historiques, le phylum juif dessine avec vigueur son arborescence motrice.
Nous sommes au seuil de la vraie vie, travaillant évolutivement à connaître la conscience. C'est le but juif par excellence : ajuster la conscience à la raison. Et la raison n'est que le fonctionnement orthodoxe de l'organe qui produit la conscience. Œuvre collective, modeste et triomphante.
Mettre l'esprit en place et en action. Accorder nos vies au régime cosmique. Collaborer à l'œuvre de la Création. Commencer par identifier évolutivement l'espace-temps où notre époque s'accomplit. Savoir avec précision quel est son exercice. En termes d'alphabet, produire le Vav qui rend prononçable le Vav du tétragramme. Tout se tient en fait dans le langage prophétique des lettres hébraïques. Le comment et le pourquoi. La condition et la règle. La vie et la bonne manière de s'en servir. A nous donc de jouer. Il s'agit, en somme, d'apprendre à lire.

Extrait du livre : "Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque", par Dominique Aubier.
Ouvrage disponible ici :
L'utilisation de cet extrait doit faire l'objet d'une demande. Toute citation doit mentionner le nom de l'auteur, car "celui qui ne cite pas ses sources empêche le messie de venir" (cf Rabbi Eliézer).


C'est pourquoi je précise que l'explication de "Micomicona" se trouve dans les ouvrages de Dominique Aubier, dans la série des 4 livres qu'elle a écrits sur le codage et le cryptage hébreu et araméen de Don Quichotte.







dimanche 10 septembre 2017

IRMA est-elle l'expression de la nature en colère ?

IRMA.
= IRE + MA
= Ma colère.


La tempête Irma est-elle l'expression de la nature en colère ?
J'ignore ce que la voyante Irma a voulu nous dire, mais l'œil du cyclone est passé sur les îles françaises.
D'autant que le nom Irma est l'anagramme de "Mira", impératif du verbe "mirar" en espagnol qui signifie "regarde".
Alors il convient de regarder de près et de bien ouvrir les yeux pour voir ce qui se passe.

Deux îles françaises des caraïbes dévastées.
C'est la France qui est visée.
Les deux îles sont des microcosmes de la métropole : en première instance, la tornade frappe les îles. Que se passera-t-il en seconde instance ? Tous les initiés du monde savent que les choses se produisent en deux temps. Cela a été largement observé et confirmé par les sciences (botanique, biologie, sociologie etc.) Lire à ce sujet La Face cachée du Cerveau.
Le territoire est visé : la seconde tempête annoncée s'appelait José. Elle s'est détournée des îles au dernier moment. Cela signifie que le redoublement sur les Caraïbes n'a pas eu lieu, mais qu'il reste en suspens, non sur les îles mais sur la métropole.
J'ignore si cela s'exprimera de la même manière. La nature a plus d'un tour dans son sac.
En "Bip", la tornade sur les îles. En "BOP", autre chose frappera la métropole.
Autre chose : problème nucléaire ? Le feu ? Une tempête sociale ?

Comment "détourner" la colère de la nature ?
En acceptant l'idée que nous faisions partie d'elle, que nous sommes partie prenante, que nous sommes ses partenaires et en entamant le dialogue avec elle. Nous ne sommes pas les maîtres à bord du vaisseau.

À mon sens, nous avons la capacité soit de le mener à bon port, soit de le faire échouer. A nous de "voir". De lire les signes. D'en tenir compte. À nous de lire le réel et de nous munir de la carte et de la boussole nous permettant de "voir clair".

Voir de près ce que le "MA" (les choses) nous réservent, dans la dialectique du "Mi" et du "Ma"…

En l'an 2000, il y a eu deux tempêtes qui ont balayé la France. On a oublié.
"Quelle est l'intention du vent", demandait Dominique Aubier. Que veut-il nous dire ?

Pour  comprendre le sens de la tempête, je recommande chaleureusement ce film :

"APRÈS LA TEMPÈTE"
Film de Joële van Effenterre.
en DVD


A propos du Redoublement :
Toute réalité se forme sur deux instances, dont la première informe et la seconde réalise. Cette règle est bien connue par les kabbalistes qui l'appellent le Davar Schanoui (le "dire deux fois"). C'est-à-dire qu'en première phase, les éléments informatifs se font connaître, réservant leur phase d'actuation décisive en deuxième phase, avec augmentation du métabolisme.



Selon la règle du Redoublement, il existe toujours deux phases d'actuation. Ce processus conditionne toute réalité.  Cette loi est exprimée dans un verset biblique : "une fois Dieu a parlé, deux fois j'ai entendu", Psaume 62/12.

Dominique Aubier a commenté ce verset. Il a trait à l’archétype du Redoublement. La Parole initiale est unique au moment de sa diction (une fois Dieu a parlé) mais lors de sa tombée dans la matérialité, elle se déploie en un second temps, le premier assurant la réception de l’information inoculée, le second métabolisant l’information. Le verset biblique signifie qu’un événement se coagule toujours sur une donnée verbale initiale, l’incarnation substantielle s’opérant toujours en mode de double
détente. Dieu parle une fois signifie l’unicité originelle du décret, c’est la force éloquente du mandat verbal. Deux fois je l’ai entendu confirme le double traitement dont la seconde phase incarne puissamment ce qui fut instillé en amont. Deux fois je l’ai entendu évoque la mécanique du double barattage cyclique.

C'est en raison de la loi du Redoublement que j'en appelle à la plus grande vigilence à M. Macron, puisqu'il se réfère lui-même à l'Homme en Marche (Verset 1 du premier Psaume de David).


 Pour comprendre la tempète :
"APRÈS LA TEMPÈTE"
Film de Joële van Effenterre.
en DVD

mardi 5 septembre 2017

La vraie origine d'En Marche.

La vraie origine d'En Marche.
Par Dominique Blumenstihl

I ."En Marche" n'est pas une invention de M. Macron.
Le Président s'est de toute évidence inspiré (sans le savoir peut-être) de la Torah, notamment des deux premiers mots ouvrant les Psaumes. En hébreu : "Ashrei". Texte qui s'ouvre justement sur l'expression "En marche".
Le talmudiste Samson Raphael Hirsch (1808 - 1888) précise : « le mot "Ashrei" désigne la démarche d'un homme debout, en route vers le but ultime, c'est-à-dire la rencontre avec l'Absolu. » (cité par André Chouraqui, dans sa traduction des Psaumes, éditions du Rocher 1996, p. 50).
Il ne s'agit donc pas tant d'être "en marche" pour marcher : le tout étant de savoir où l'on veut aller. C'est moins la capacité de mouvement qui est en cause que l'objectif visé et les moyens dont on se dote pour y parvenir. En marche, nous le sommes tous — vers notre propre mort. Mais pourquoi ne serions-nous pas en marche vers le meilleur de nous-même, la vie étant justement le moyen d'y parvenir ?
Reste à déterminer la méthode efficace pour atteindre à ce noble dessein.
La méthode politique est assez faible, ne relevant d'aucune philosophie assez instruite des lois du réel. Jurerait-on par des penseurs comme Jacques Derida, Beaudrillard ou Bourdieu ? Est-il cruel de ma part de dire que ce sont de brillants esprits forant dans le vide de leurs diagnostics et n'offrant aucune issue à la crise qu'il décrivent si bien ? Quel chemin prendre ? Comment ne pas se tromper ? Existe-t-il une "carte" ? Une boussole pour faire le point et dresser la route à suivre ? À cela, les philosophes ne répondent point. Leur domaine d'investigation n'accède nullement aux règles qui fondent l'herméneutique de la pensée.

Alors "En Marche", le mouvement initié par M. Macron, propose-t-il, comme les Psaumes de David (Psaume 2-12-12) d'être debout et d'avancer vers le salut ?

Le fait que le mouvement de M. Macron dispose de la majorité au Parlement est symptomatique, non que la vénérable assemblée soit soudainement visitée par l'Esprit (encore qu'elle n'en soit pas à l'abri) mais c'est un signe qui nous suggère de bien lire le texte sacré, et de se souvenir que la démarche humaine doit être tendue vers les forces de l'Esprit. La politique peut en être l'outil pour mettre en œuvre cette quête de vérité. À condition qu'elle s'appuie sur la compréhension la plus exacte du réel, hors des fictions psychologiques et des chimères mercantiles ; je veux dire que la politique d'En Marche se doit d'être "épineurienne" (lire à ce sujet "La Synthèse des sciences ou l'hébreu en Gloire").
La politique doit cesser de s'agiter à l'extérieur. René Guénon en parle dans son livre "Aperçu sur l'Initiation" et préconise de centrer l'action politique sur une pensée initiatique. Dominique Aubier ajoute : "agir en toute chose, avec en tête, le Principe unique, le Principe Rosch, le modèle d'Absolu".

2. Sommes-nous prêts, dès lors, à nous mettre "en marche" ?
Non pour toucher à de petites réformettes, mais pour un changement du paradigme de la pensée ? Remplacer l'hyponeurien par l'épineurien, en tout domaine. Les responsables en effet s'échinent à "réformer" et croient sincèrement le faire, s'imaginant mitonner une grande recette quand ils ne font que remuer un plat dont le fond est fort carbonisé.  Il est bien inutile de s'attaquer à tel ou tel point de détail d'une structure tant que le système n'en est pas modifié. On ne peut affronter le réel par la multitude de ses aspérités, dans l'infini éclatement de ses spécialisations. La seule méthode qui vaille, pour déclencher un processus général de changement, c'est de fonder toute action sur une réflexion initiatique, et d'agir en produisant des actes symboliques qui agiront par eux - même sur l'ensemble de la structure. Les symboles conçus au bon moment (fin de la couche 3 d'un cycle), dans l'état d'esprit requis, agissent toujours sur les structures porteuses, et entrent en efficience dans la seconde instance évolutive appelée Bop par Dominique Aubier.
Il n'est donc plus question de "réformer", mais de faire évoluer le cycle civilisateur vers l'issue heureuse où prédomine la pensée dite "épineurienne". Autrement dit, faire prédominer les critères culturels, le qualitatif, et reléguer l'argent à sa juste place, celle de l'intendance — elle suivra, comme disait un célèbre général.

3. Voici un exemple de décision systémique
que le président Macron pourrait prendre. C'est très simple. Lors du Conseil des Ministres, de placer à sa droite la ministre de la Culture. Non qu'elle soit une géniale inspirée, mais étant Ministre de la culture, elle symboliserait, à la droite du président, la prééminence accordée. Et l'on renouerait ainsi avec le fondateur de la V° République qui avait installé là, à sa droite, son Ministre André Malraux. De Gaulle s'en expliquait en disant qu'il appréciait tout particulièrement ses fulgurances d'esprit.
Une deuxième décision qui pourrait agir de manière systémique puissante sur l'organisation de notre société, ce serait d'agir…

4. Agir sur le Temps

et remettre les pendules à l'heure, aussi bien pour le symbole que pour l'économie. Je veux dire qu'après le retour prochain à l'heure d'hiver, en octobre, il ne faudrait plus y toucher. Cesser de trafiquer le Temps. Mettre fin au désordre occasionné par le passage à l'heure d'été qui nous décale de deux heures sur le temps solaire. Qu'on le veuille ou non, nos organismes sont soumis aux sécrétions de la mélatonine, régulatrice du sommeil et subissent les conséquences des décalages. Les spécialistes de la Médecine du Travail ont rédigé de nombreux rapports à ce sujet dont il faudra bien un jour tenir compte.
L'invention de l'heure d'été remonte au septennat de Valéry Giscard d'Estaing. Il y aurait beaucoup à dire sur les fantasmagories faussement aristocratiques qu'il se rêvait, beaucoup à dire si l'on écoutait son nom, en usant de la technique des kabbalistes qui pourrait y déceler bien des messages… La fausseté de ses raisonnements peut s'y lire. La dissociation d'avec le Temps réel et la rupture avec le Temps cosmique entre tout à fait dans la typologie giscardienne… (voir le livre "Catalina"…) que ses successeurs n'ont pas osé corriger, étant eux aussi sous le charme vénéneux des faux raisonnements.
Le prétexte économique était une bouffonnerie. Il convertissait le temps en équivalent-pétrole, tout en ignorant que le temps n'est nullement convertible, étant à lui-même l'expression de l'énergie pure déferlant sur le réel. Einstein l'a largement prouvé par son équation célèbre. C'est pourquoi le fait de décaler nos organismes, nos corps, nos systèmes nerveux de l'apport énergétique du temps (et de la lumière) provoque un déraillement individuel et collectif de la réceptivité. Il est temps de revenir au Temps du réel. Quitte à conserver, pour la commodité de l'unité européenne, l'avance d'une heure au maximum (celle de l'hiver).
Il n'existe aucune raison pour que soit maintenu le changement d'heure. L'argument économique, fallacieux dès le départ, ne tient pas. Il a toujours été faux et le devient de plus en plus. La restitution au Temps réel, à l'horloge naturelle permettra un meilleur ressourcement à la source vitale du vrai.
La "marche" que je propose s'appuie très clairement sur les critères de la Connaissance tels que Dominique Aubier les a mis au point et dégagés de leur carcan symboliste.

PS 1 : Le Chef de Cabinet  de la Présidence (M. François-Xavier Lauch) m'informe que le Président Macron a bien reçu les ouvrages que certains Lecteurs lui ont fait parvenir. Parmi eux, "La Face cachée du Cerveau".

PS 2 : Un livre pour votre élu : l'opération se poursuit.